o null
Cerealier

Piétin-verse du blé : symptômes, traitements et conseils

Écrit par  Adélaïde GREHAN
Publié le 16 mai 2025
11 min. de lecture

Suivez vos alertes maladies sur céréales avec Geofolia OAD

Découvrir Geofolia OAD
Geofolia OAD

Le piétin-verse, souvent discret en début de cycle, peut compromettre une récolte de blé tendre s’il n’est pas détecté à temps : verse, échaudage des épis, pertes de rendement… Pourtant, en combinant résistance variétale, conduite culturale adaptée et outils d’aide à la décision, il est possible d’éviter un traitement fongicide non nécessaire. Ce guide vous aide à reconnaître cette maladie, à évaluer précisément le risque dans vos parcelles, et à choisir les leviers techniques ou curatifs les plus efficaces.

Qu'est-ce que le piétin-verse du blé ?

 

img 1
Le piétin verse 

Le piétin-verse est une maladie cryptogamique du blé provoquée par deux champignons du genre Oculimacula : O. yallundae et O. acuformis

📷 Source : Arvalis - Institut du végétal

 

Ce pathogène s’attaque à la base des tiges, affaiblit leur structure et peut entraîner une verse parasitaire. Inféodée à la parcelle, la maladie s’installe durablement si les pratiques culturales favorisent son développement. Les attaques, souvent discrètes au départ, peuvent évoluer vers des pertes de rendement significatives si la verse survient avant la maturité.

En France, Oculimacula yallundae est l’espèce majoritaire. Sa forme sexuée colonise les graminées, notamment les céréales à paille. Deux pathotypes circulent : le type W, très virulent sur blé, et le type R, pathogène à la fois sur blé et seigle. O. acuformis, plus lent en culture in vitro, est moins fréquent mais tout aussi problématique en parcelle

Dégâts du piétin-verse sur la culture de blé

Bien que souvent peu nuisible, le piétin-verse peut provoquer des dégâts importants lorsqu’il s’installe précocement. Sans verse, les pertes restent généralement limitées (3 à 4 q/ha), mais si la maladie affaiblit les tiges avant la montaison, les risques augmentent fortement.

Une attaque précoce fragilise les tiges, qui deviennent cassantes à maturité sous l’effet du vent ou de la pluie. Cette verse, mécanique et désordonnée :

  • complique les opérations de récolte
  • augmente les pertes au sol
  • dégrade la qualité du grain

Le poids spécifique est souvent impacté, ce qui pénalise directement la valorisation commerciale du lot.

Le piétin-verse touche principalement le blé tendre, plus rarement le blé dur. Il est exceptionnel sur orge, triticale et autres graminées.

En cas de forte attaque, les pertes peuvent atteindre 15 à 20 q/ha, notamment dans les parcelles sensibles ou semées précocement  – jusqu’à 40 % du rendement normal dans les cas extrêmes.  Une surveillance dès les premiers stades est donc à prévoir dans les parcelles à historique.

Symptômes typiques du piétin-verse en blé

Les symptômes du piétin-verse apparaissent généralement la montaison et la maturité.

Le premier signe visuel est une tache ocellée, de forme elliptique, bordée d’un liseré brun diffus, localisée sur la gaine à la base de la tige. En soulevant les gaines, on peut observer un ou plusieurs points noirs bien distincts sur la tige. Ce sont les stromas, amas mycéliens caractéristiques du piétin-verse. Leur résistance au frottement du doigt en fait un excellent critère de diagnostic.

Sur la tige, une seule tache diffuse est généralement visible, située juste sous le premier nœud. Parfois, deux lésions peuvent coexister. En cas d’atteinte sévère, les épis peuvent subir un échaudage complet, distribué de façon désordonnée dans la parcelle, sans logique de sol ou d’exposition. La plante peut également verser à maturité, surtout si l’attaque est précoce et intense.

La confirmation du diagnostic repose sur la reconnaissance du stroma, mais peut aussi être complétée par des analyses moléculaires, sérologiques ou microbiologiques si nécessaire.

Organe affecté
Symptômes observés
Période d’apparition
Critères de confirmation
Gaine foliaire
Tache ocellée elliptique avec liseré brun diffus ("œil")
À partir de la montaison
Typique du piétin-verse, souvent visible dès 1er nœud
Sous la gaine
Points noirs visibles sur la tige = stromas
Montaison à fin montaison
✅ Stroma noir, résistant au frottement du doigt
Tige
Une (parfois deux) tache diffuse, mal délimitée, sous le 1er nœud
Montaison – gonflement
Lésion amorçant une nécrose de tige
Épi
Échaudage complet (blanchiment), aléatoirement réparti dans la parcelle
Montaison – floraison
Pas de logique de sol, exposition ou variété
Plante entière
Verse désordonnée à maturité (si forte attaque précoce)
Fin montaison – maturité
Risque élevé de perte de rendement et de récolte

Tableau récapitulatif des symptômes du piétin-verse en blé

Faire la distinction avec d’autres maladies du blé

Le piétin-verse peut être confondu avec d’autres maladies de pied, comme le rhizoctone ou la fusariose du collet. Une identification rigoureuse à la base des tiges permet en général de les différencier :

Maladie
Localisation des symptômes
Aspect des taches
Présence de stroma
Autres signes
Piétin-verse
Entre le plateau de tallage et le 1er nœud
Tache ocellée elliptique, bordée d’un liseré brun diffus ("œil")
✅ Présent : stroma noir résistant au doigt
Généralement une seule tache diffuse sous le 1er nœud
Rhizoctone
Entre les racines et le 2e nœud
Plusieurs taches nettes, bien délimitées
❌ Absent : plaques beige clair, disparaissent au toucher
Taches multiples, parfois confondues avec blessure mécanique
Fusariose du pied
Le long des gaines et de la tige (souvent plus haut)
Taches brun violacé suivant les nervures, en forme de "traits de plume"
❌ Absent
Aspect violacé + alignement vertical des taches

 

Cycle de vie du pathogène du piétin-verse

Le pathogène est capable de survivre jusqu’à 3 ans sur les résidus de culture. Dès l’été, il se maintient sur les chaumes contaminés, les repousses ou les graminées adventices, qui agissent comme sources primaires d’inoculum.

À l’automne, il sporule : il produit des conidies en continu, jusqu’à l’hiver. Ces spores asexuées sont dispersées par les éclaboussures de pluie sur de courtes distances. Dès que la température dépasse 5 °C et que l’humidité est suffisante (85 % pendant 15 heures), les conidies germent à la base des jeunes tiges et pénètrent par la gaine foliaire. Les cultures en semis précoce ou en monoculture sont les plus exposées.

L’incubation dure de 6 à 8 semaines. Les premiers symptômes apparaissent donc souvent à partir de la fin tallage :

1

Taches ocellées 

2

Progression vers le collet 
3

Affaiblissement mécanique 

En fin de cycle, une reproduction sexuée peut se produire : les périthèces libèrent des ascospores capables de se disperser plus loin et de générer une diversité génétique élevée dans les populations du champignon.

Certaines hypothèses évoquent la possibilité d’infections secondaires à partir des lésions existantes, mais ce point reste discuté.

Étape
Période
Action du champignon
Impact agronomique
Survie
Été → automne
Survie dans les chaumes, repousses, adventices
Inoculum persistant (jusqu’à 3 ans)
Sporulation
Automne → hiver
Production de conidies sur résidus
Contamination des semis précoces
Dispersion
Automne → printemps
Projection des spores par la pluie
Infection locale, rapide entre plants
Infection primaire
> 5°C + humidité > 85 % pendant 15 heures
Pénétration via gaine foliaire
Infection discrète mais active
Incubation / Symptômes
6 à 8 semaines après infection
Taches ocellées, nécroses à la base
Verse possible, affaiblissement des tiges
Reproduction sexuée
Fin de cycle
Production d’ascospores sur chaumes
Propagation sur quelques m²
(Éventuelles) infections secondaires
Débat scientifique en cours
Non confirmé mais possible

Cycle de vie du pathogène du piétin-verse en blé

Les facteurs de risque du piétin-verse

Plusieurs facteurs agronomiques et environnementaux favorisent l’apparition du piétin-verse. En voici les principaux :

  • Rotation et antécédents culturaux : blé sur blé ou rotations courtes avec céréales = risque élevé. Le champignon survit jusqu’à 3 ans sur les résidus. Les parcelles à historique sont prioritaires à surveiller.
  • Sensibilité variétale : les variétés sans gènes Pch1 ou Pch2 sont plus vulnérables. Le gène Pch1 (issu d’Aegilops ventricosa) offre une bonne résistance. Une note ≥ 5 dans les classements du CTPS (Comité Technique Permanent de la Sélection) gérés par le GEVES (Groupe d'Étude et de contrôle des Variétés Et des Semences) est un bon indicateur.
  • Semis précoces et densité élevée : un semis trop tôt = exposition prolongée aux spores. Densité élevée = contact gaine à gaine favorisant la propagation. Tiges fines et peu aérées → conditions idéales pour l’infection.
  • Sols favorables : sols limoneux battants, boulbènes ou crayeux = plus de rétention d’eau. Favorisent la conservation des résidus et la germination du champignon.
  • Travail du sol mal maîtrisé : un labour mal conduit peut remonter des résidus infectés. Seul un enfouissement profond et homogène est réellement protecteur.
  • Conditions climatiques favorables : automnes doux et humides. À partir de 550 degrés-jours cumulés (DG), la propagation de gaine en gaine s’accélère. Le suivi météo local est essentiel pour anticiper le risque.

Pour en savoir plus sur l’intérêt et le fonctionnement de la somme des températures, découvrez notre article thématique

Leviers agronomiques contre le piétin-verse

La lutte contre le piétin-verse commence dès la conception de l’itinéraire technique. En adaptant ses choix variétaux, ses dates de semis et ses pratiques culturales, il est possible de fortement réduire, voire d’éviter un fongicide.

1. Choisir une variété résistante au piétin-verse

C’est le levier le plus simple et le plus économique. Certaines variétés de blé tendre possèdent le gène Pch1, qu'il leur confère une résistance naturelle.

Les variétés notées 5 et plus dans la grille GEVES ne nécessitent généralement aucun traitement spécifique. À l’inverse, les variétés très sensibles (note ≤ 2) doivent être évitées en zones à risque.

Par exemple : Scénario (note 7) est une référence pour sa double résistance piétin-verse et maladies foliaires. En revanche, il faudra éviter les variétés Apache, Rubisko, Solehio ou Hysun, très sensibles malgré un bon comportement sur d’autres maladies.

Pour davantage d’informations sur la résistances des variétés de blé, consultez les Fiches Variétés d’Arvalis.

2. Casser le cycle par la rotation

Le piétin-verse survit dans les résidus céréaliers. Un précédent blé, suivi d’un blé, favorise l’inoculum résiduel. L’orge, peu sensible, est une bonne alternative en deuxième paille. L’idéal est d’introduire une rupture dans la rotation dès que possible.

Un labour profond peut enfouir les chaumes contaminés. Mais s’il est trop superficiel ou irrégulier, il peut au contraire remonter de vieux foyers en surface. Ce levier est utile, mais ne remplace pas le choix variétal.

3. Retarder la date de semis

Un semis après le 25 octobre réduit d’un point le risque piétin selon les grilles Arvalis. En plus, le semis tardif présente des avantages sur d’autres fronts :

  • moindre pression des graminées (ray-grass, vulpin…)
  • moins de maladies du feuillage (septoriose, rouilles)
  • moins de pucerons d’automne, vecteurs de virus

Grille de risque piétin-verse : le modèle TOP

Pour gérer efficacement le piétin-verse sans traitement systématique, la grille de risque développée par Arvalis – Institut du végétal offre une méthode structurée. Le modèle TOP (Traitement Optimum vis-à-vis du Piétin) évalue en 3 étapes le risque de manière progressive en intégrant les facteurs agronomiques, les observations terrain et les conditions climatiques, et ce, depuis la date de semis jusqu'au stade épi 1 cm.​

Utilisé sur plus de 486 000 ha (chiffres 2020), ce modèle est intégré dans de nombreux OAD. Il permet d’économiser un fongicide spécifique dans les situations maîtrisées, ou de mieux cibler le traitement là où il est réellement justifié.

Étape 1 : Choix variétal

La première entrée du modèle est génétique. Une variété notée ≥ 5 dans la grille GEVES est considérée comme peu sensible (Scénario, Hyxpress…) : elle ne justifie pas de traitement ni de surveillance particulière. Si la variété est plus sensible, l’évaluation se poursuit.

Étape 2 : Analyse agronomique + observation terrain

On complète la grille par l’évaluation du potentiel infectieux de la parcelle (présence d’un précédent blé, résidus de culture, type de sol) et par des observations entre le stade épi 1 cm et 2 nœuds :

👉 L’observation doit porter sur au moins 50 tiges, en plusieurs points de la parcelle.

  • ✅ Si < 10 % de tiges atteintes (moins de 5 tiges) : aucun traitement
  • ⚠️ Si 10 à 35 % (entre 10 et 35 tiges) : on passe à l’étape 3
  • 🚨 Si > 35 % de tiges atteintes (plus de 35 tiges) et historique maladie : traitement conseillé

Étape 3 : Indice climatique TOP

L’indicateur TOP, accessible via le BSV ou le Baromètre® maladies blé tendre (Arvalis), intègre les données climatiques de la levée au début montaison :

  • < 30 →  Aucun traitement nécessaire
  • 30 à 45 →  Décision au cas par cas selon le risque agronomique
  • > 45 →  Traitement conseillé

Le TOP permet d’ajuster la note calculée à l’étape précédente, renforçant ou diminuant la priorité d’intervention. En intégrant la météo, la génétique et l’état sanitaire réel, ce modèle limite les traitements inutiles et sécurise les parcelles à haut risque.

Image1-Apr-17-2025-07-37-28-9669-AMGrille d’évaluation du piétin-verse (Source Arvalis – Institut du végétal )

Traitement contre le piétin-verse du blé durant la campagne

Si l’observation confirme un besoin d’intervention, le moment du traitement est primordial. Il doit être appliqué entre le stade épi 1 cm et 2 nœuds : après, le feuillage gêne la pulvérisation et limite l’efficacité.

Les matières actives disponibles contre le piétin-verse sont aujourd’hui limitées à quelques familles de fongicides :

  • Prothioconazole (triazolinthione) : très bonne efficacité, aucune résistance spécifique connue (pas plus d’une fois par an pour éviter la résistance)
  • Boscalid (SDHI) : actif mais attention aux souches MDR (pas plus d’une fois par an pour éviter la résistance)
  • Cyprodinil (anilinopyrimidine) : bon niveau d’efficacité sur piétin-verse et oïdium, efficacité limitée sur septoriose
  • Métrafénone (benzophénone) : bon niveau d’efficacité sur piétin-verse et oïdium, efficacité limitée sur septoriose
  • ⚠️ Prochloraze (imidazole, DMI) : actif mais résistances possibles, surtout en zones à historique

Cas de résistances sur piétin-verse

Le piétin-verse n’échappe pas à la problématique des résistances fongiques. Depuis les années 1990 en France, les populations des deux champignons responsables ont développé au fil des campagnes plusieurs profils de résistance aux matières actives couramment utilisées.

Voici les résultats de l’étude « Fungicide resistance status in French populations of the wheat eyespot fungi Oculimacula acuformis and Oculimacula yallundae » (Le Roux et al., 2012) menée en France sur les cas de résistance au piétin-verse :

Famille de fongicides
Matières actives concernées
Phénotypes de résistance
Espèces touchées
Remarques clés
Benzimidazoles
Carbendazim, benomyl
BenR1, BenR2
O. acuformis & yallundae
Résistance généralisée depuis les années 1990 ; mutation E198 (gène β-tubuline)
DMIs (triazoles)
Tébuconazole, bromuconazole, etc.
TriR1
O. yallundae
Résistance acquise, calquant la tolérance naturelle de O. acuformis
DMIs (imidazoles)
Prochloraz
ProR1, ProR2 (O.a), TriR2 (O.y)
O. acuformis & yallundae
Résistance modérée mais stable ; attention à l’usage répétitif
Triazolinethione
Prothioconazole
Aucun cas spécifique détecté
Toujours efficace, sauf pour quelques souches MDR
Anilinopyrimidines
Cyprodinil
AniLR, AniMR, AniHR
O. acuformis & yallundae
Résistance instable, plus fréquente chez O. acuformis
SDHIs (carboxamides)
Boscalid, penthiopyrad…
Aucun cas spécifique
Résistances uniquement chez souches multirésistantes (MDR)
Benzophénone
Métrafénone
Cas isolé suspecté
O. yallundae
1 cas identifié en laboratoire, jamais confirmé au champ

 

Assurer l’efficience du traitement grâce à votre application météo agricole 

Même avec la bonne matière active, l'efficacité dépend des conditions d’application. Une pulvérisation mal positionnée — trop tardive, par temps froid ou humide — peut réduire considérablement la rémanence, voire annuler totalement l’effet du produit.

Or, avec des contextes météo de plus en plus imprévisibles, il est important de pouvoir compter sur des données météorologiques fiables et ultra-localisées pour cibler au jour près la meilleure fenêtre d’intervention.

C’est exactement ce que permet la station météo connectée Météus, couplée à son application mobile.

Station météo agricole Météus

Bénéficiez de données météo fiables et ultra-locales grâce aux stations implantées au cœur de vos parcelles.

Découvrir Météus
blé (1)-1

 

Installée directement dans la parcelle, cette station transmet toutes les 15 minutes des informations clés : température, hygrométrie, pluviométrie, vent, durée d’humectation du feuillage... Autant d’indicateurs décisifs pour évaluer si les conditions sont réunies pour intervenir sans perte d’efficacité. Résultat : des traitements mieux placés, plus rentables et parfaitement traçables.

Météus, développée par ISAGRI, offre en plus des options avancées : suivi des stades végétatifs, alertes antigel, croisement avec les historiques de maladie… Et cet outil d’aide à la décision s’adapte à chaque culture, chaque parcelle et chaque stratégie. Elle est à ce jour utilisée par plus de 7 000 agriculteurs dans 8 pays.

Sécuriser vos récoltes avec Geofolia OAD Prévi-LIS

Envie d'aller encore plus loin ? Et si vous pouviez associer votre station météo à un outil d’aide à la décision capable de croiser données météo, stades de la culture et prévisions épidémiques ? C’est exactement la mission de Geofolia OAD, développé en partenariat avec ARVALIS – Institut du végétal.

Ce module intelligent simule la dynamique des maladies céréalières — dont le piétin-verse — à partir de vos données de parcelles et de la météo mesurée. Résultat : vous visualisez en temps réel l’évolution du risque, avec une lecture simple via des codes couleur et des alertes de traitement générées automatiquement.

Comment réduire vos IFT ?

Découvrez dans ce guide toutes les clés pour réduire vos IFT ! 

Télécharger le guide
Design sans titre (21)-1

 

Geofolia OAD vous aide à :

  • positionner les traitements au bon moment
  • réduire l’IFT fongicide jusqu’à 20 %
  • réaliser jusqu’à 30 €/ha d’économie de produits
  • gérer la traçabilité réglementaire de vos interventions

 

Couplé à une station comme Météus, l’OAD Geofolia devient un véritable copilote, capable de sécuriser vos cultures tout en optimisant vos charges. L’interface, claire et personnalisable, s’intègre parfaitement dans vos outils de suivi quotidien, sans surcharge administrative

Pour aller plus loin 

Article

Guide complet sur les maladies du blé en France

Posté le 1 avril 2025