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Lutte contre le mildiou en pomme de terre : le guide complet

Écrit par  Adélaïde GREHAN
Publié le 08 juillet 2025
12 min. de lecture

Geofolia OAD intègre le numéro 1 des OAD maladie agricole, Mileos d'Arvalis.

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Le mildiou de la pomme de terre reste la menace cryptogamique numéro un pour les cultures en France. Une infection non maîtrisée peut dévaster un champ en quelques jours seulement. Ce guide complet vous donne les clés de la lutte contre cette maladie : cycle de développement, symptômes, conditions à risque, traitements efficaces, leviers agronomiques, variétaux et technologiques.

Qu’est-ce que le mildiou de la pomme de terre ?

Le mildiou de la pomme de terre est une maladie cryptogamique causée par Phytophthora infestans, un oomycète pathogène non apparenté aux véritables champignons. Cet organisme hémibiotrophe évolue en deux phases :

  • une phase biotrophe, pendant laquelle il colonise les tissus vivants ;
  • une phase nécrotrophe, où il détruit activement ces tissus pour s’en nourrir.

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📷Arvalis - Institut du Végétal             

L’essentiel à retenir est que tant que la plante reste vivante (feuille, tige, tubercule), le mildiou progresse sans relâche. Or en France, Phytophthora infestans n’a pas de reproduction sexuée et ne produit pas d’oospores viables à longue durée de vie : la maladie hiverne uniquement via le mycélium présent dans les repousses ou les déchets végétaux. Ainsi, ce pathogène ne survit pas en l’absence de tissu vivant. Et en supprimant tout résidu de culture viable pendant l’hiver, on peut rompre le cycle épidémique. 

Notez que cette maladie affecte également les cultures de tomates, mais n’a rien à voir avec le mildiou de la vigne, causé par Plasmopara viticola.

Les dégâts du mildiou en pomme de terre

Le mildiou est la maladie la plus redoutable de la culture de la pomme de terre, capable d’anéantir une parcelle entière en quelques jours si les conditions climatiques lui sont favorables.

Pour rappel, cet oomycète fut à l’origine de la grande famine irlandaise et écossaise du XIXᵉ siècle. Il est responsable chaque année de pertes agricoles estimées à 6,7 milliards $/an dans le monde.

Lorsqu’il se déclare précocement — avant ou au moment de l’initiation de la tubérisation —, il interrompt brutalement la photosynthèse. Résultat : pas de grossissement du tubercule, et des pertes de rendement autour de 50 %, qui peuvent atteindre jusqu’à 90 à 100 % dans les pires scénarios.

Les attaques plus tardives ne sont pas moins problématiques :

  • Elles détériorent la qualité des pommes de terre récoltées.
  • Elles favorisent la contamination pendant le stockage.
  • Elles génèrent des surcoûts importants en triage.

Des essais ARVALIS ont montré des taux de tubercules contaminés atteignant 10, 20 et même jusqu’à 30 %, lors d’années à forte pluviométrie en fin de saison (août, septembre).

Des mesures de terrain ont permis de quantifier la perte de rendement brut à 1 à 1,2 % par jour de végétation détruite, dès l’initiation de la tubérisation. Si l’intégralité du feuillage est touchée, ces pertes deviennent mécaniquement irréversibles. Même si la nuisibilité reste ponctuelle à l’échelle nationale, les conséquences économiques peuvent être lourdes pour les exploitants concernés.

Cycle de vie de Phytophthora infestans

Pour rappel, Phytophthora infestans ne produit pas d’oospores en France. Sa survie hivernale dépend donc exclusivement de la présence de tissus vivants, notamment les déchets, les pommes de terre non récoltées ou les repousses.

Dès le retour de conditions favorables au début du printemps, la dissémination commence. Chaque cycle d’infection, très court, peut multiplier la population fongique par 100. D’où, nous allons le voir plus bas dans ce guide, l’importance d’une intervention précoce et rigoureuse.

Etapes
Description
Conditions favorables
Observations
Survie hivernale
En hiver, mycélium présent dans les déchets, repousses, écarts de triage, tubercules non récoltés
Présence de tissu
Pas d’oospores en France : dépendance au vivant
Production d’inoculum primaire
En début de printemps, formation de sporanges (structure végétale qui contient des spores) à partir du mycélium
Températures douces / Conditions humides
Sporanges disséminés jusqu’à 1 km par vent/pluie
Contamination
Germe à la surface de la feuille ou via zoospores (mobiles dans l’eau)
Eau liquide sur feuillage
Contamination possible sur feuilles, tiges, bouquets
Incubation
Le filament mycélien se propage dans les tissus
16 – 18°C / Cycle de 5 à 7 jours
Les symptômes apparaissent indépendamment de la météo ultérieure
Sporulation
Formation de sporangiophores (organe végétal qui porte les sporanges), libération de spores
Hygrométrie ≥ 87 % pendant plusieurs heures
Duvet blanc en face inférieure des feuilles
Propagation
Zoospores disséminées à nouveau vers d’autres plantes
Pluie, vent
Facteur de multiplication du pathogène ≈ x100 par cycle
Contamination du tubercule
Les spores descendent par les fissures de la butte, pénètrent les tubercules
Fin de campagne, pluie, blessures au moment de récolter
Entrées via les lenticelles ou les blessures / Forte contamination possible

 

Cycle de vie de Phytophthora infestans

Les facteurs favorables au développement du mildiou

La température idéale pour son développement se situe autour de 21°C, mais Phytophthora infestans reste actif entre 3°C et 26°C. L’humidité relative de l’air doit dépasser 87 % pendant plusieurs heures pour déclencher une infection. Au-delà de 90 %, le risque devient critique, notamment lors de nuits humides suivies de journées orageuses. L’eau libre présente sur le feuillage est indispensable à la germination des zoospores : sans elle, aucune contamination ne peut se produire.

Une végétation dense aggrave la situation : elle favorise la rétention d’humidité et ralentit le séchage du feuillage. Les successions de journées chaudes (10 – 25°C) et humides constituent un terreau idéal pour le déclenchement d’épidémies.

Symptômes du mildiou sur la pomme de terre

Diagnostic sur les feuilles

Les premiers symptômes du mildiou apparaissent souvent sur les feuilles, sous forme de taches décolorées d’aspect huileux sur la face supérieure. Ces taches brunissent rapidement et s’entourent d’un liseré vert-jaune à vert pâle, signal visuel typique d’une infection active.

Par temps humide, la face inférieure des feuilles révèle un duvet blanc caractéristique, formé par la sporulation du champignon. Ce feutrage, localisé en bordure des lésions des feuilles atteintes, est un marqueur direct de la phase épidémique.

Avec le temps, les centres des taches se dessèchent et prennent un aspect nécrosé. L’infection débute généralement en foyers isolés, mais sa progression est fulgurante : en quelques jours, toute la parcelle peut être contaminée si les conditions restent favorables.

Diagnostic sur les tiges et pétioles

Le mildiou affecte également les tiges et les pétioles, où il provoque l’apparition de nécroses brun-violacées, longues de quelques centimètres. Ces lésions, bien visibles à l’œil nu, peuvent se développer à différents niveaux de la tige.

Malgré leur aspect encore rigide, les tiges atteintes deviennent extrêmement cassantes, en particulier chez les plantes adultes. Sur les jeunes plants, la maladie peut entraîner une destruction totale du système aérien. Par temps humide, un duvet blanc se forme à la surface des lésions, qui marque la phase sporulante et la dissémination active des spores.

Ces symptômes altèrent la structure de la plante, augmentent le risque de verse mécanique et compromettent directement le développement de chaque tubercule par interruption du flux de sève.

Diagnostic sur les tubercules

Sur cet organe, le mildiou se manifeste par des taches irrégulières de couleur gris-bleu, violacée ou brunâtre à la surface. Ces lésions peuvent apparaître au moment de récolter ou au cours du stockage. Elles sont parfois légèrement déprimées, ce qui peut passer inaperçu sans examen attentif.

À la coupe, on observe des zones marbrées brun-rouille, fibreuses, de forme diffuse. Ces altérations restent initialement sèches et fermes, caractéristiques d’une pourriture sèche. Toutefois, ces tissus affaiblis constituent une porte d’entrée idéale pour des agents secondaires comme Erwinia ou Pythium, responsables de pourritures molles ou humides.

En stockage, ces contaminations secondaires peuvent provoquer des pertes importantes par pourrissement, dégradation sanitaire du lot et surcoûts de triage.

Symptômes du mildiou sur les plans de pomme de terre

Stratégies de prévention et de lutte contre le mildiou

Méthodes agronomiques pour la prévention anti-mildiou

 

Catégorie
Levier
Description
Période
Objectif technique
Observations / précautions
Destruction des sources d'inoculum primaire (2 méthodes)
Bâchage des tas de déchets
Recouvrement total avec une bâche plastique opaque (type ensilage) / Bordures de la bâche enterrées
Avant toute germination, en sortie d’hiver
Bloquer la germination des tubercules / Stopper la sporulation primaire
Utile si beaucoup de terre dans le tas / Ne fonctionne que si le tas est bien compact, peu d’écoulement de jus / Vérifier l’état de la bâche
Chaulage à la chaux vive
Incorporation de 10 % de chaux vive dans le tas de pommes de terre
Dès la constitution du tas / fin de campagne
Dessèchement actif des tubercules / Destruction rapide des tissus contaminés
Préférable si le tas est volumineux et contient beaucoup de tubercules / Préférable si le risque écoulement de jus est important
Gestion des repousses dans la rotation
Désherbage mécanique
Utilisation d’outils de binage dans les cultures sarclées (ex : maïs, betteraves)
Dès l’apparition des repousses, avant la tubérisation
Détruire les repousses infectées agissant comme plantes-ponts
Adapté aux cultures larges inter-rangs / Inefficace en céréales
Désherbage chimique ciblé
Application sélective d’herbicides autorisés selon la culture
Avant la tubérisation des repousses
Compléter le désherbage mécanique / remplacer si le 1er est impossible
Attention aux stades limites et à la sélectivité selon la culture implantée
Préparation avant implantation
Préparation du sol homogène
Travail du sol uniforme / Limiter les zones compactées
Avant plantation
Assure une levée homogène et une couverture végétale rapide / Réduit les microclimats favorables au mildiou
Éviter les bandes compactées qui restent humides
Éviter l’excès d’azote
Adapter les doses d’engrais azotés au potentiel réel
Fertilisation
Évite les excès de végétation dense favorisant la rétention d’humidité
Coupler avec un pilotage azote si possible
Hydrazide maléique (anti-germinatif foliaire)
Appliqué en fin de culture précédente pour inhiber la germination
Fin de culture N-1
Réduction du risque de repousses contaminées dans la rotation
Produit homologué, respecter les DAR
Protection en fin de végétation
Maintien de la protection fongicide jusqu'au défanage complet
Traitements de contact ou antisporulants
Avant et pendant défanage
Éviter la contamination directe via les spores
Appliquer le produit choisi de préférence le matin, sur plantes non stressées
Défanage maîtrisé
Broyage suivi d’un défanant homologué
Dès que le compromis qualité – calibre – rendement est atteint
Arrêter le grossissement / Faciliter la récolte
Interdit de broyer en cas de mildiou actif sur parcelle
Bonnes pratiques à la récolte
Choix du bon stade
Attendre que la peau soit formée et que les pommes de terre se détachent bien des stolons
Récolte
Minimiser les blessures / Éviter les tubercules qui restent au sol
Si possible, éviter de récolter sous sol détrempé ou trop sec
Réglages machines (arracheuse)
Réduction de la vitesse / Diminution du pas de chaîne
Récolte
Réduire le nombre de tubercules écartés ou enfouis
Tri et gestion des pommes de terre écartées
Glanage manuel ou destruction ciblée
Post récolte
Éviter le maintien au champ de tubercules entiers ou fragmentés
Même les morceaux écrasés peuvent germer si pas pourris
Après récolte et culture suivante
Implanter une culture étouffante
Ex : céréale d’hiver à couverture rapide
Interculture
Empêcher la levée et la survie des repousses
Privilégier une céréale à croissance rapide (seigle, avoine)
Culture sarclée + déchaumage
Permet les interventions mécaniques contre les repousses
Rotation suivante
Renforcer les possibilités de désherbage mécanique
Couplé à observation terrain régulière
Éviter un labour après pomme de terre
Permet de laisser les tubercules exposés à la surface
Interculture
Favoriser leur destruction naturelle (gel, dessèchement, animaux)

 

Focus : le facteur risque de l’irrigation

L'irrigation est un levier technique très important pour garantir le rendement et la qualité des pommes de terre. Mais mal conduite, elle peut aussi devenir un facteur aggravant du risque mildiou.

En période de croissance active, l'irrigation stimule le développement foliaire, ce qui augmente la surface exposée aux contaminations. Surtout, elle contribue à maintenir un niveau d’humidité élevé sur le feuillage.

Le danger est particulièrement élevé lors d’irrigations réalisées en soirée ou la nuit. Le feuillage reste alors humide toute la nuit, ce qui prolonge les périodes favorables à la sporulation. En période à risque, ce simple allongement peut faire basculer une parcelle en épidémie.

Pour limiter ces effets, il est recommandé :

  • d’éviter l’irrigation en fin de journée
  • de traiter préalablement avec un fongicide à action de contact ou translaminaire
  • de respecter le délai de mise en place des matières actives avant d’irriguer

Comment optimiser mon irrigation en 2025  (7)Pour en savoir plus sur la conduite de l’irrigation en pomme de terre : lisez notre guide

Les variétés de pomme de terre résistantes au mildiou

Le levier variétal est sans aucun doute le pilier majeur dans la stratégie de lutte contre le mildiou. Le niveau de sensibilité des variétés est évalué sur une échelle de 1 (très sensible) à 9 (très résistant), attribuée lors des épreuves d’inscription au catalogue français et confirmée dans des essais post-inscription menés par ARVALIS. Ces notations, disponibles dans le catalogue variétal ARVALIS, permettent aux producteurs de choisir des variétés adaptées à une protection raisonnée, voire réduite.

Les essais annuels d’ARVALIS se focalisent généralement sur deux modalités : non traité et protection réduite. L’objectif est d’aider les agriculteurs à trouver le meilleur compromis entre résistance, rendement et réduction de l’IFT. Il faut également noter que les variétés précoces, récoltées dans de bonnes conditions, laissent moins de tubercules au sol, et donc moins de réservoir pour l’inoculum.

Parmi les variétés de pommes de terre les plus résistantes au mildiou, on trouve actuellement :

  • la Chanelle (Cf*)
  • la Sesame (Cf)
  • l’Alix (C**)
  • l’Esperanto (C)
  • la Fenna (C)
  • la GR1510 (C)
  • la Millesime (C)
  • la Naturea (C)
  • la Sound (C)

* Cf : chair ferme

** C : consommation

Stratégie phytosanitaire contre le mildiou en pomme de terre

Malgré l'intensité des programmes fongicides utilisés chaque année contre le mildiou, la résistance de Phytophthora infestans reste encore limitée à une seule famille chimique : les phénylamides (metalaxyl, mefenoxam, benalaxyl, kiralaxyl). Selon les régions, 25 à 75 % des souches sont aujourd’hui résistantes à ces substances, mais les conséquences au champ restent faibles, car ces molécules sont peu utilisées et souvent associées à des produits de contact.

Pour préserver cette situation favorable, veillez à :

  • alterner les familles chimiques dans les programmes
  • éviter l’usage des phénylamides seuls
  • respecter les délais réglementaires et les règles de compatibilité des mélanges

Dès la levée à 100 % (ou 50 % si la pression est avérée), la protection doit commencer avec des produits à action sporicide / anti-sporulante, en particulier des fongicides de contact ou translaminaires, plus résistants au lessivage.

En conditions dites « poussantes », la cadence d'application doit être resserrée à 4–5 jours, voire 3 jours en croissance très active. Les traitements à 7–10 jours d’intervalle deviennent insuffisants.

Si les mesures préventives ont échoué et qu’un foyer de mildiou est identifié, une intervention rapide et ciblée s’impose. Le premier passage va être essentiel et doit répondre à trois objectifs simultanés :

Objectifs
Substance active recommandée
Fonction
Rattraper 24–36 h de contamination
Cymoxanil
Action rétroactive de courte durée
Freiner la progression interne
Propamocarbe
Pénétration systémique, bloque l’expansion
Limiter la sporulation
Cyazofamide, Amisulbron
Anti-sporulants puissants

 

Lors de vos traitements, veillez également à :

  • ne jamais associer dans le même programme mandipropamide et oxathiapiproline afin de prévenir l’émergence de résistances croisées ;
  • ne pas employer de mélanges interdits avec des produits contenant du cymoxanil ;
  • adapter la cadence des traitements à la dynamique végétative : croissance rapide = intervalle ≤ 3 jours ;
  • soigner les zones sensibles (bordures, fourrières, tours de poteaux) qui sont les portes d’entrée fréquentes de la maladie. Désherber localement pour améliorer la couverture foliaire.

Résistance au mildiou : le cas danois

Le cas de la souche 43_A1 de Phytophthora infestans identifiée au Danemark illustre un scénario à haut risque de développement de résistance fongicide, et constitue un signal d’alerte pour toute la filière pomme de terre en Europe.

Détectée pour la première fois en 2018 à faible fréquence, cette souche a rapidement progressé. En 2022, elle représentait plus de 50 % de la population danoise de mildiou, avec jusqu’à 85 % des isolats identifiés dans certaines parcelles, ce qui témoigne de la baisse d’efficacité du produit massivement utilisé, à base de mandipropamide, molécule de la famille des CAA (Carboxylic Acides Amides).

La résistance repose sur une mutation de cible, ce qui réduit l'affinité du pathogène pour le fongicide. Cela rend les traitements bien moins efficaces. Ce phénomène de résistance spécifique peut potentiellement s’étendre aux autres produits de la même famille, comme cela a déjà été observé pour le mildiou de la vigne.

À ce jour, aucun isolat 43_A1 n’a été détecté sur le territoire français. Des tests de sensibilité aux CAA sont en cours, pilotés par ARVALIS en lien avec l’Université d’Aarhus (Danemark), afin d’anticiper tout risque. Mais pour prévenir l’installation d’une souche résistante, il est essentiel d’appliquer des règles strictes :

  • jamais d’applications consécutives d’un produit contenant la même matière active CAA (ex. : mandipropamide)
  • aucune utilisation de produits solo (Revus®, Zorvec®, etc.) en continu : alterner systématiquement avec d’autres familles
  • privilégier les formulations associées à un produit de contact multisite
  • renforcer les mesures prophylactiques (gestion des repousses, rotations longues, destruction des déchets)

Raisonner la lutte chimique avec les OAD

Dans un contexte de pression réglementaire croissante sur les intrants, vous avez tout intérêt à appuyer vos décisions sur des outils fiables et réactifs. Geofolia OAD Mileos® représente aujourd’hui un levier majeur pour piloter les traitements fongicides de manière précise, tout en réduisant significativement l’IFT.

Basé sur le modèle Mileos® développé par ARVALIS, Geofolia OAD analyse en continu :

  • les données météorologiques localisées (reçues toutes les heures)
  • les paramètres agronomiques propres à chaque parcelle (variété, date de plantation, irrigation…)
  • l’historique des interventions phytosanitaires

À partir de ces éléments, l’OAD calcule un indice de risque mildiou et déclenche une alerte de traitement uniquement lorsque cela est nécessaire, selon des seuils techniques liés à la génétique de la variété cultivée. L’outil permet d’optimiser le positionnement des fongicides et de planifier les interventions à la date optimale, ni trop tôt, ni trop tard.

Entre 2019 et 2022, les utilisateurs de Geofolia OAD Mileos ont économisé en moyenne 5 traitements fongicides par an, par rapport à un programme systématique, sans perte de rendement.

Compatible avec toutes les stations météo du marché, Geofolia OAD Mileos fonctionne de manière optimisée avec la station météo connectée Météus, qui transmet des données prévisionnelles heure par heure, ce qui renforce la fiabilité du modèle.

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