Troup’O facilite la gestion des élevages bio
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La gestion d’un troupeau nécessite rigueur et attention. En élevage bio, les contraintes sont renforcées, notamment sur le plan sanitaire, car la réglementation est plus stricte. Pour faciliter le suivi des interventions, le logiciel Troup’O dispose d’une option « bio ». Fiche sanitaire par animal, renseignement des analyses qualitatives du lait, gestion du pâturage... Ces données sont enregistrées et accessibles sur une même interface avec un double objectif : respecter la réglementation en vigueur et apporter une surveillance accrue des troupeaux. Sans compter le gain de temps pour l’éleveur qui peut, s’il le souhaite, accéder aux performances et au suivi sanitaire de ses animaux, vache par vache.
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1. Le bien-être animal, une priorité des élevages bio
En élevage biologique, deux grands principes prévalent : le lien au sol et le bien-être animal.
Les troupeaux doivent être nourris avec des aliments issus de l’agriculture biologique, souvent produits sur la ferme pour une plus grande autonomie alimentaire. Les matières premières non bio, comme les additifs, ne peuvent être utilisées que si elles appartiennent à une liste dédiée. Le recours à des facteurs de croissance et à des acides aminés de synthèse est en revanche interdite.
La certification biologique impose également des normes en matière de densités d’animaux par bâtiment ou par prairie. Pour les herbivores, l’accès au plein air est obligatoire quand les conditions météo le permettent.
2. Garder un œil sur les délais d’attente, doublés en bio
En bio, le recours à une alimentation saine et à des conditions de vie adaptées doivent permettre de limiter les principaux risques sanitaires.
Toutefois, en cas de maladie, des traitements sont possibles et ceux liés à l’homéopathie ou à la phytothérapie doivent être privilégiés. Les traitements allopathiques chimiques, y compris antibiotiques pour la santé animale, ne sont possibles qu’en curatif et en nombre limité : le suivi de leur application doit être réalisé avec précision d’autant que le délai d’attente légal entre un traitement et la vente des produits est doublé en bio. Il est au minimum de 48h.
L’enregistrement de ces données, au jour le jour, est donc capital pour ne pas risquer de perdre l’agrément bio en cas d’intervention supplémentaire non autorisée.
3. Avec Troup’O, le suivi sanitaire est optimisé
Le logiciel Troup’O possède une option dédiée aux exploitations biologique.
Simple d’utilisation, intuitive et performante, elle facilite la gestion du troupeau. Cette option intègre les contraintes sanitaires liées à ce mode d’élevage et aide les éleveurs à les respecter.
Par exemple, en sélectionnant le mode « bio », les délais de rémanence des traitements sont automatiquement doublés pour éviter tout risque éventuel de traces de médicaments dans le lait ou la viande. Toutes les données étant enregistrées sur une même interface, depuis un Smartphone ou un ordinateur, le suivi sanitaire de chaque animal est ainsi facilité et plus rigoureux. Impossible donc d’appliquer un second traitement antibiotique sur une vache qui aurait déjà reçu un premier soin : le logiciel est là pour le rappeler.
La consultation du planning sanitaire permet également d’anticiper et de programmer les traitements à venir. Le bilan sanitaire peut s’effectuer par atelier, par lot ou par animal afin de comparer l’efficacité de certains traitements, comme les huiles essentielles ou l’homéopathie, et de tester certains dosages.
Troup’O établit un bilan sanitaire clair et précis et aide l’éleveur à identifier les animaux les plus souvent malades, et facilite ainsi le choix des réformes.
4. Gestions du pâturage et du chargement UGB, facilitées
Le suivi de la production de lait, en quantité et en qualité, est un élément clé des élevages bio, notamment pour l’aspect « cellules » et la gestion des mammites. Les données d’analyses provenant des laboratoires ou des contrôleurs laitiers sont impérativement intégrées dans Troup’O. Des informations pour repérer, et donc surveiller avec plus d’attention, les vaches plus sensibles à ce type d’infection.
Parmi les évolutions à venir, le chargement UGB*, une méthode de calcul pour connaître si une exploitation est intensive ou extensive. Dans le domaine biologique, cet indicateur permet de vérifier la proportion d’animaux en fonction des hectares mis à disposition. Les éleveurs bovins bio font, en général, davantage pâturer leurs animaux. La gestion des lieux de pâturage et du chargement qui s’y rattache permet, là encore, de respecter les règles spécifiques aux élevages bio. La gestion des prairies est ainsi facilitée et l’alimentation des animaux, optimisée.
* UGB = Unité de Gros Bétail