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Tout Savoir sur les Principales Maladies du Porc en Élevage Porcin

Écrit par  Alexandra de Pig'Up
Publié le 28 août 2024
14 min. de lecture
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Vous voulez tout savoir (ou presque) des maladies que l'on peut rencontrer chez le porc aujourd'hui, en France ? C'est le but de cet article. Vous éclairer, informer, et donner les clés pour prévenir au mieux l'incidence de ces maladies dans la population de suidés.

L'enjeu est autant sanitaire, pour les animaux comme les humains, qu'économique. En effet, toute maladie, même non mortelle, entraîne des conséquences néfastes pour une exploitation, surtout si elle est spécialisée. Non seulement elles engendrent des coûts de traitement et d'intervention vétérinaire, mais il peut aussi y avoir un impact indirect sur la vente des porcs, pour l'engraissement ou pour leur viande.

Les éleveurs de porc ont donc tout intérêt à être informés des risques et des moyens de prévention à mettre en place. Faisons un tour du sujet.

 

SOMMAIRE

Les principales maladies spécifiques et systémiques en élevage porcin en France

   - Les maladies systémiques

   - Les maladies respiratoires

   - Les troubles digestifs chez le porcelet

   - Les maladies de la reproduction

Les techniques courantes pour diagnostiquer les maladies chez les porcs en France

Les traitements des maladies porcines

Prévention et contrôle des maladies porcines

Conclusion : les points à suivre

 

Les principales maladies spécifiques et systémiques en élevage porcin en France

Nicolas Rose est directeur de l’Unité Épidémiologie, Santé et Bien-être à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Dans un témoignage presse, fin 2022, il expliquait que l'on pouvait répartir les maladies porcines dans trois catégories majeures : les maladies respiratoires, celles du système digestif, et les troubles de la reproduction.

Nous souhaitons y ajouter les maladies systémiques, qui touchent généralement de multiples organes, créant des défaillances dans tout l'organisme.

 

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Les maladies systémiques

 

- La Peste Porcine Africaine (PPA)

Elle se caractérise par une poussée de fièvre et des hémorragies internes, avec une mortalité assez élevée. La France est relativement épargnée mais le risque n'est jamais loin, surtout à la frontière allemande où des sangliers porteurs du virus ont été recensés. De plus, le pathogène peut transiter par l'Homme. Pas d'inquiétude ceci dit, nous ne pouvons pas contracter cette forme de peste.

Elle est provoquée par un virus, à fuir comme la peste, justement, car très contagieux. Il fait l'objet d'une éradication systématique lorsqu'il est détecté dans une exploitation. Les moyens actuels permettent de le détecter par PCR et sérologie, techniques sur lesquelles nous reviendront plus loin dans cet article.

Dans sa forme aiguë, la mort est rapide (en 6-13 jours), et il n'existe pas de traitement.

 

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- La maladie d'Aujeszky

Cette maladie a tendance à disparaître mais fait malgré tout quelques réapparitions. Ça a été le cas dans un élevage des Alpes-de-Haute-Provence mi-octobre 2023, puis en début d'année 2024 dans le Tarn-et-Garonne.

Voici ce qui peut vous alerter, même si une fois déclarés, ces symptômes signifient généralement que le mal est fait. La fièvre associée à des troubles neurologiques est souvent mortelle chez les jeunes animaux et c’est une affection très contagieuse. Une situation comparable à la rage.

Le virus de la Maladie d'Aujeszky (SHV-1) fait partie des Herpes virus. Si vous êtes touché, vous devez rapporter les cas, mais il n'y a pas de mesure d'éradication associée.

Là encore, le diagnostic est obtenu par PCR ou sérologie. Vous avez tout intérêt à vacciner les animaux pour éviter toute épidémie dans votre élevage.

 

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Les maladies respiratoires

Cette problématique est majeure en élevage, surtout en post-sevrage et en engraissement, puisque les jeunes porcs sont souvent les plus à risque.

 

- Le Syndrome Dysgénésique et Respiratoire du Porc (SDRP)

Concrètement, il se traduit par une pneumonie. Les conséquences peuvent être une mort précoce, des retards de croissance et avortements. La contagion peut se faire principalement par les voies respiratoires ou contact avec le placenta des avortons.

La symptomatologie est assez simple et atypique. Le corps se colore en rouge et les oreilles en bleu, suite à l'expression du virus responsable. Il a été identifié pour la première fois au début des années 1990 en Bretagne

Après PCR ou sérologie pour confirmer la maladie, il ne vous reste plus qu'à vacciner le reste de la population et à renforcer les mesures sanitaires pour limiter la propagation.

Ce syndrome fait partie des maladies encadrées par la Loi de Santé Animale, qui permet de réglementer les dispositifs de suivi. Ainsi, on connaît mieux l'évolution de son incidence, et les protocoles de suivi sont adaptés.

 

- La grippe du porc, ou swine flu

Ce virus Influenza fait partie d'une famille composée de sous-groupes comme H1N1, H1N2, et H3N2. L'actualité a eu l'occasion de mettre en lumière ce type de maladie à plusieurs reprises. La particularité de la grippe est que les suidés peuvent être infectés non seulement par des virus influenza porcins, mais aussi aviaires, et même humains. De fait, les symptômes sont assez semblables à ceux que l'on peut connaître nous-mêmes, en cas de contamination : toux, fièvre, difficultés respiratoires.

Cette proximité lui donne un potentiel zoonotique assorti d'une surveillance étroite par l'ANSES. Les chercheurs tentent de comprendre l'évolution génétique parmi les souches connues pour mettre en place des mesures préventives adaptées.

On retrouve les mêmes méthodes de diagnostic que précédemment évoquées, et la même problématique : la prévention est reine, car il n'y a pas de traitement pour éradiquer ce virus contagieux. Vous pouvez seulement agir sur les symptômes, notamment en réhydratant les malades.

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- L'actinobacillose

On retrouve ici les mêmes symptômes, mais cette fois la responsable est la bactérie Actinobacillus pleuropneumoniae, transmise via des gouttelettes de salive infectées. Le diagnostic peut se faire par sérologie, mais aussi par culture bactérienne.

Ces derniers sont à chercher parmi les nombreux antibiotiques existants, et ceux qui fonctionnent dans ce cas sont l'amoxicilline, ou la tilmicosine. La vaccination permet aussi d'éviter toute contamination.

 

- La pasteurellose

Vous pouvez être confronté à un autre agent infectieux bactérien avec la Pasteurella multocida, qui présente des caractéristiques similaires en cas d'infection.

Cette fois, ce sont les pénicillines ou fluoroquinolones qui permettront de lutter contre la maladie, si vous n'avez pas encore pratiqué la vaccination.

 

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- La fièvre aphteuse

Elle n’est pas spécifique à l’espèce, et n’est pas transmissible à l’Homme (ou dans de très rares cas). En revanche, ce picornavirus est très contagieux et fait l’objet d’une éradication lorsqu’il est détecté dans une population d’élevage, car il peut y avoir des porteurs sains même en cas de guérison apparente.

Les symptômes majeurs sont l’apparition d’aphtes au niveau de la sphère buccale et entre les onglons, entraînant une forte salivation filante. De façon assez logique, les animaux sont fiévreux et perdent du poids. Les plus jeunes sont les plus sensibles et peuvent en mourir.

 

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Les troubles digestifs chez le porcelet

Les jeunes animaux sont en effet les plus sensibles à ce type de maladie.

 

- L'iléite du porc

Lawsonia intracellularis est la bactérie responsable de cette entéropathie qui prolifère dans le système digestif, et particulièrement l'iléon, une partie de l'intestin. Les lésions iléales associées sont graves, et entraînent des épisodes de diarrhée, d’indigestion, pouvant causer des retards de croissance. Une étude a montré qu’un porc pouvait transmettre la maladie à trois autres individus par semaine en l’absence de vaccination.

Heureusement, les dommages morphologiques intestinaux observés pourraient être réparés par l'administration de ferments probiotiques, associés à un vaccin chez des porcelets, selon une étude menée en Chine en 2023.

On vous prescrira sûrement des molécules comme les tétracyclines, ou des macrolides.

 

- La colibacillose

Dans le même esprit, les jeunes suidés peuvent subir les assauts de la bactérie Escherichia coli, naturellement présente dans le système digestif mais capable de prendre le dessus en cas de déséquilibre de la flore bactérienne. Vous observerez dans ce cas des diarrhées aqueuses (par lesquelles la bactérie peut contaminer d’autres cochons), assorties d’une déshydratation sévère, qui peut rapidement être fatale aux porcelets atteints.

Si la culture bactérienne ou la sérologie confirment le diagnostic, l'amoxicilline ou la néomycine, associée à une réhydratation adaptée, pourront sauver les malades.

 

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- La trichinellose

Cette fois, c'est un parasite qu'il faut surveiller. Trichinella spiralis peut provoquer des douleurs musculaires et de la fièvre, mais aussi des œdèmes faciaux.

Elle ne fait plus partie des maladies dites réglementées par la Loi de Santé Animale, depuis 2021. Elle est en revanche transmissible à l'Homme s'il consomme de la viande de porc mal cuite qui contient des larves.

Un examen musculaire en plus de la sérologie pourra confirmer les doutes, et déclencher la prescription d'un traitement antiparasitaire, comme l'albendazole.

 

- L'ascaridiose

Le nématode Ascaris suum fait partie des vers pouvant infester un hôte, et survivre à l'état de larve dans les déjections, avant de contaminer à nouveau un autre animal. Il provoque alors des retards de croissance, des diarrhées, ou même des occlusions intestinales.

La réalisation de coprologies, dans des selles fraîches, ou malheureusement, d'une nécropsie, sur un animal mort suspect, peut permettre de confirmer la présence de l'Ascaris. Ainsi, vous pourrez administrer le plus souvent de l'ivermectine pour tenter d'assainir l'environnement fécal du troupeau à risque

 

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Les maladies de la reproduction

 

- La brucellose

La bactérie Brucella suis peut provoquer un avortement chez la truie, qui peut même devenir infertile.

Après révélation par culture bactérienne ou sérologie positive, le seul moyen d'éradiquer le micro-organisme de l'élevage est d'abattre les truies malades. Il faudra aussi appliquer des consignes d'hygiène strictes pour endiguer la contagiosité.

 

- La parvovirose porcine

Connue pour décimer les jeunes animaux, elle peut aussi toucher les femelles de votre élevage. Ce virus provoque des avortements, momifications fœtales, et infertilité, avec des conséquences économiques sévères. Les femelles peuvent donc être contagieuses par voie placentaire mais aussi oro nasale.

La PCR et la sérologie pourront juste confirmer les doutes, mais il n'y a pas de traitement connu, seulement un vaccin préventif.

 

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Les techniques courantes pour diagnostiquer les maladies chez les porcs en France

 

La PCR (Polymerase Chain Reaction) : avantages et limites de cette méthode.

Largement popularisée à l'occasion de l'épidémie de Covid, savez-vous en quoi consiste la PCR ? C'est une technique de biologie moléculaire utilisée pour amplifier de très petites quantités d'ADN afin de les détecter et les analyser. C'est donc très pratique pour diagnostiquer les maladies à virus, le plus souvent, mais aussi à bactérie ou parasite, à partir d'un échantillon de tissu, ou de sang.

La technologie utilisée permet d'éviter les risques de faux positif, ce qui est plutôt rassurant. Et les résultats sont rapides, ce qui est appréciable, en temps de crise.

Les inconvénients sont le coût de la méthode, à cause des réactifs utilisés, mais aussi le revers de la médaille : sa précision. En effet, si le prélèvement a été contaminé, la PCR risque d'amplifier du matériel génétique qui n'appartient pas à l'agent pathogène qui nous intéresse.

Enfin, cette méthode permet de valider une contamination, mais pas de comptabiliser les agents infectieux, contrairement à une mise en culture bactérienne ou une coprologie pour les parasites.

 

La culture bactérienne

C'est une mise en culture de l'échantillon dans un environnement contrôlé. Cela permet de multiplier la ou les bactéries, pour mieux les observer et vérifier les traitements efficaces à leur encontre ensuite.

Les résultats sont obtenus en plusieurs heures, le temps du développement de la population, et plus encore pour affiner l'antibiothérapie.

 

La sérologie

Elle permet d'étudier le sérum sanguin. C'est la partie liquide du sang dépourvue de cellules et de facteurs de coagulation. Cette technique est principalement utilisée pour détecter la présence d'anticorps ou d'antigènes spécifiques à une maladie.

Elle ne détecte donc pas l'agent infectieux directement, mais la partie responsable de l'infection, les toxines (l'antigène), ou bien les anticorps (produits suite à la réaction du système immunitaire).

 

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Les procédures et bonnes pratiques pour l'envoi d'échantillons au laboratoire

Certains prélèvements sont des actes médicaux. Un vétérinaire reste le mieux placé pour les réaliser. Mais parfois, l'éleveur peut être en mesure de pratiquer certains prélèvements lui-même.

Les selles par exemple sont faciles à prélever. Il faudra alors veiller à porter des gants, pour ne pas contaminer l'échantillon. Un flacon hermétique, bien identifié, et bien emballé, devra être utilisé. Demandez conseil à votre vétérinaire ou au laboratoire qui va réaliser l'analyse de vous informer sur le matériel et la procédure à suivre.

 

L'histopathologie : utilisation et importance dans le diagnostic.

Nous n'en avons pas parlé, et pourtant, l'analyse des tissus en laboratoire peut parfois éclairer sur les causes d'une maladie. Le prélèvement est généralement réalisé sur des lésions, au niveau de l'intestin, les poumons, ou la peau, selon les cas.

C'est donc une biopsie qui est réalisée, de la même manière qu'en médecine humaine. Elle offre une vision détaillée de la structure tissulaire et cellulaire, et permet de constater précisément l'état d'avancement de la pathologie.

Ces interprétations ne peuvent être faites que par des médecins et sont conditionnées à la qualité de l'échantillon. Sachez aussi que le processus peut être long et complexe, donc coûteux.

 

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Le traitement des maladies porcines

 

Les traitements médicaux complémentaires courants

L'action réflexe est la réhydratation. Elle est particulièrement indiquée dans les cas de diarrhée pour compenser la perte de fluide. Orale ou intra-veineuse, il faudra adapter le mode d'administration en fonction des sujets et des circonstances.

En cas de parasitisme, les traitements antiparasitaires sont les plus indiqués. Ils permettent de tuer les parasites selon leur stade, vers, ou larves notamment. Pour éviter de traiter des individus non concernés, les coprologies permettent de vérifier l'étendue de l'infestation sur une troupe, mais aussi les dosages à administrer.

 

Antibiotiques et antiviraux

Respectivement, les antibiotiques sont des molécules qui éliminent les bactéries, et les antiviraux, les virus. Il est important de faire la distinction entre les deux, au risque de voir le traitement inefficace en cas de mauvaise utilisation.

Les conséquences peuvent d'ailleurs être graves à plus long terme, comme nous allons le voir.

 

Gestion des résistances : Importance de la gestion des résistances aux traitements.

On ne vous l'apprend pas, "les antibiotiques, c'est pas automatique", comme a pu le marteler l'Assurance Maladie. C'est un réel problème de santé publique et la responsabilisation des utilisateurs comme des professionnels de santé est de mise.

En effet, il est primordial d'éviter de donner l'occasion aux bactéries de développer des antibiorésistances, et devenir de plus en plus virulentes. C'est notamment le cas quand le traitement n'est pas suivi jusqu'au bout de la période conseillée par le prescripteur. Il peut alors rester des individus non tués par la molécule, et ceux-ci vont avoir l'occasion de se développer de nouveau, mais aussi de muter et se parer de mécanismes de résistance face au traitement qu'ils connaissent, désormais.

De plus, lorsque des antibiotiques sont administrés à tort, ou mal ciblés, les conséquences sont les mêmes. Ce sont des occasions de plus pour les bactéries de développer des résistances.

On observe malheureusement de nouveau une augmentation de l'utilisation de ce type de médicaments dans la population humaine ces dernières années selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En élevage, la réglementation européenne s'est durcie en 2006, permettant de diminuer de 80% leur utilisation en élevage porcin entre 2007 et 2020.

 

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Prévention et contrôle des maladies du porc

 

Mesures de prévention

- Stratégies pour prévenir les maladies chez les porcs en France

La réglementation évolue souvent, et il n'est pas toujours évident d'être au fait des dernières actualités en la matière. Il est malgré tout important de connaître les vaccins recommandés en France. Le technicien de suivi d'élevage est généralement de bons conseils, en complément du médecin référent de l’exploitation.

Les mesures de biosécurité sont largement communiquées pour maintenir un environnement sain et prévenir les infections. Il s'agit de mettre en place les conditions qui permettent de limiter les risques de maladie, mais aussi de transmission aux autres individus, quand elle est malgré tout présente. Les élevages de plein air sont autant concernés que ceux en bâtiment, même si la densité des animaux est moins forte.

La mise en quarantaine des nouveaux arrivants est essentielle à respecter, lors du renouvellement de cheptels par exemple, ou si vous accueillez des porcelets à l'engraissement. Aussi, les visites sur l'élevage doivent être strictement encadrées. Ce n'est pas un moulin, et il vaut mieux être équipé de blouses, masques et sur-chaussures.

Enfin, dans certaines régions particulièrement, comme la frontière belge, on veille particulièrement à protéger les exploitations de l'entrée de sangliers. Ils peuvent être évidemment à l'origine de la transmission de certaines maladies aux cheptels, comme ça a pu être le cas pour la PPA.

Le Groupement de Défense Sanitaire de chaque région et département est un relais privilégié pour se former et s'informer sur les problématiques de santé fréquentes en élevage.

 

- Se faire aider par la technologie

Il n’est pas évident de gérer tous les aspects du troupeau, tant les facteurs de santé sont nombreux. Des solutions modernes existent grâce à un logiciel de gestion de troupeau de truies par exemple. Ils permettent d’anticiper les maladies, réformer les animaux à risque, et bien gérer ses traitements, ses vaccins et son carnet sanitaire. Un bon moyen d’alléger la charge mentale déjà élevée en agriculture.

 

- Gestion des épidémies : actions à entreprendre en cas de détection de maladies

La priorité est d'identifier rapidement le problème, de préférence grâce aux techniques de diagnostic rapide. Dans le même temps, il faut isoler les animaux malades pour éviter la contamination du reste du troupeau.

Selon l'agent pathogène, s'en suit une notification aux autorités pour obtenir des directives et du soutien. Si des mesures d'abattage s'imposent, vous serez ainsi informé de la marche à suivre.

Enfin, la décontamination suite au passage d'animaux malades dans un espace de vie est essentielle. Le but est d'éradiquer toute forme de l'agent pathogène, qui parfois résiste même en l'absence d'animaux.

 

Conclusion

La santé des animaux est un enjeu majeur pour toute exploitation d'élevage. Les pertes économiques peuvent être considérables, surtout lorsque tout ou partie du cheptel est décimée par la maladie.

N'importe quel type d'élevage de porcs est susceptible d'être concerné, intensif ou pas. Il est de la responsabilité de chaque éleveur d'être au fait de la réglementation, des risques, et de leur évolution. 

La plupart des maladies connues chez le porc ne connaissent pas de traitement. La vaccination reste le moyen le plus sûr d'éviter les contaminations venant de l'environnement, et la transmission interne.

 

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