o null
Cerealier | Eleveur

Itinéraire technique du maïs : guide complet pour agriculteurs

Écrit par  Adélaïde GREHAN
Publié le 14 avril 2025
24 min. de lecture

Surveillez précisément la météo de vos parcelles sans vous déplacer

 

Découvrir Météus
Surveillez précisément la météo de vos parcelles sans vous déplacer (2)

ITK maïs : toutes les étapes pour des rendements optimaux

Cultiver du maïs, ça ne s’improvise pas. Chaque étape, du choix des variétés à la récolte, a un impact direct sur votre rendement. La préparation du sol, la gestion de l’eau, les apports d’azote : tout doit être optimisé. Sans oublier les conditions météo qui jouent un rôle essentiel : un semis décalé ou un stress hydrique mal prévu, et c’est toute la campagne qui peut être compromise.

Capture d’écran 2025-02-20 141115

Ce guide a été conçu pour aider les agriculteurs à prendre les bonnes décisions, étape par étape. Vous y trouverez des conseils pratiques, des repères techniques et des outils pour mieux piloter votre culture, comme les stations météo connectées. Réussir votre itinéraire technique cultural (ITK) maïs grain, fourrage ou doux, c’est aussi et avant tout savoir anticiper.

L’importance de l'itinéraire technique pour la culture du maïs

Un itinéraire technique bien conçu conditionne à la fois vos rendements et la durabilité de vos sols. Chaque décision, qu’il s’agisse du choix des variétés, de la date de semis ou de la gestion de l’irrigation, doit être prise en fonction des stades physiologiques du maïs. C’est la différence entre une récolte réussie et des pertes évitables.

Le non-respect de cet ITK peut entraîner des impacts directs, comme une baisse de productivité ou une sensibilité accrue aux stress abiotiques et aux pathogènes. Sur le long terme, vous risquez également de dégrader la structure et la fertilité de vos sols.

À l’inverse, une gestion technique optimisée, associée à des outils comme la somme des températures ou les stations météo connectées, vous permet de mieux anticiper les risques et de sécuriser vos objectifs. Nous vous proposons ci-dessous un graphique rappelant les principaux stades de développement du maïs associés aux divers travaux à prévoir durant l’année.

Étape 1 : Préparation du sol et choix de la variété de maïs

La préparation des sols et le choix des variétés de maïs constituent la base de tout itinéraire technique réussi. Le maïs, culture exigeante en azote et en gestion hydrique, demande une attention particulière dès les premières étapes. La rotation, la parcelle choisie et la qualité de la préparation vont directement influencer le potentiel de la culture. En respectant ces étapes, vous réduirez les risques de salissement, de maladies et de stress hydrique, tout en optimisant les apports et en limitant les pertes.

Importance du choix du sol pour l’itinéraire

Avec son système racinaire superficiel, le maïs exige un enracinement efficace pour capter l’eau et les nutriments nécessaires à son développement. Cependant, cette exigence doit être mise en perspective avec d’autres éléments :

  • la rotation des cultures
  • le choix de la parcelle
  • la préparation du sol

Gérer la rotation des parcelles

Nous vous recommandons un temps de retour de 3 à 4 ans entre deux cultures de maïs. Vous limiterez ainsi les risques de salissement, tout en préservant l’équilibre des sols et en réduisant les risques liés aux parasites et aux maladies.

  • Précédents culturaux à privilégier : un engrais vert à base de légumineuses apportera l’azote nécessaire au maïs.
  • Précédents à éviter : éviter de semer après une prairie temporaire à cause du risque de nuisibles, notamment les taupins.

Choisir la parcelle pour votre maïs

Le maïs s’adapte mieux aux sols profonds ayant une bonne capacité de rétention d’eau. Les parcelles irriguées ou avec une réserve hydrique naturelle sont à privilégier, particulièrement en vue de la répétition d’épisodes de stress hydrique.

Des sols bien structurés, sans obstacles ni zones compactées, sont la garantie d’une levée homogène et d’un enracinement profond. Cela permet aussi un meilleur réchauffement de la terre, un facteur clé pour une germination rapide, surtout en début de saison.

Les agriculteurs devraient également prêter attention à la porosité et à l’état de surface. Un sol trop tassé limite l’échange thermique et ralentit la montée en température, retardant ainsi les semis.

Préparer le sol

Bien plus que de seulement créer un lit de semence, la préparation doit aussi répondre aux objectifs suivants :

  • favoriser la décomposition efficace de la matière organique
  • semer sur sols ressuyés et réchauffés
  • réduire la prolifération des adventices
  • garantir la mise en réserve d’eau en profondeur pour le cycle végétatif.

Stratégie en sols lourds

Labour ❄️

Labour d’hiver avec un profil dressé et motteux pour enfouir les résidus végétaux et améliorer la structure grâce au gel

Faux semis ♻️

Passages successifs dès février avec un cultivateur lourd à ailettes pour lever les adventices, casser le cycle des ravageurs et ameublir le sol

Préparation du lit de semences 🌱

Sols ressuyés pour une structure grumeleuse, tout en évitant les surfaces motteuses qui gênent le travail et offrent un refuge aux limaces.

Stratégie en sols légers

Labour 🚜

Labour de fin d’hiver ou début de printemps pour éviter les sols nus en hiver et favoriser l’implantation d’un engrais vert.

Faux semis ♻️

Ameublissement en surface 3 semaines avant de semer ou préparation directe après un labour tardif.

Préparation du lit de semences 🌱

Sols ressuyés pour une structure grumeleuse, tout en évitant les surfaces motteuses qui gênent le travail et offrent un refuge aux limaces.

Critères de sélection des semences de maïs

Les variétés de maïs sont classées par précocité, ce qui reflète la durée nécessaire pour achever leur cycle entre le semis et la récolte.

Les variétés tardives offrent souvent un meilleur rendement, mais elles nécessitent plus de degrés-jour pour arriver à maturité, ce qui peut les rendre moins adaptées à des conditions climatiques incertaines.

En revanche, les variétés précoces s’adaptent mieux à des cycles courts et aux zones où les stress hydriques sont fréquents, malgré le fait qu’elles donnent moins de rendement. Cela peut être un atout pour éviter la sensibilité du stade floraison, généralement atteinte après le 1er juin, une période critique souvent marquée par des sécheresses estivales.

Outre la précocité de la variété, d’autres critères doivent être pris en compte, tels que :

  • la vigueur au départ pour échapper aux parasites
  • le port de la plantule pour résister au passage des herses
  • la résistance à la verse et aux carences
  • la tolérance aux maladies et à la sécheresse
  • la régularité des performances

Enfin, le choix des semences va dépendre des conditions pédoclimatiques de vos parcelles et de vos objectifs de production, qu’il s’agisse de maïs grain, doux, fourrage ou autre.

Étape 2 : Semis du maïs

À ce stade, votre priorité est d’assurer une levée rapide et homogène afin que la culture résiste au mieux aux ravageurs et puisse devancer les adventices. La date du semis, la profondeur et la densité vont directement influencer le potentiel à venir de la culture.

Meilleure période pour le semis de maïs

Sous nos latitudes, le semis du maïs peut être généralement réalisé entre mi-mars et fin mai, selon la précocité des variétés choisies et les conditions locales.

Par ailleurs, la température du sol doit idéalement atteindre 10°C avant de semer, mais ce paramètre doit être vérifié avec précision, notamment en tenant compte de la profondeur et des variations journalières. Des prises de température à 5-10 cm entre 9h et 11h sur sols nus ou couverts vous permettront d’obtenir des valeurs représentatives.

Enfin, il faut aussi tenter d’anticiper les conditions météorologiques extrêmes, comme le risque de froid tardif après le semis. Des outils comme les stations météo virtuelles peuvent vous offrir des données élargies grâce à leurs modèles prédictifs 

Techniques et équipements pour le semis de maïs

Aspect
Recommandation
Objectif
Equipement recommandé
Préparation du sol
Sols meubles, ressuyés, avec une structure grumeleuse.
Garantir un bon contact sol-graine. Faciliter la levée et limiter les adventices
Herse rotative ou rouleau émietteur.
Conditions de sol
Température minimale de 10°C. Mesures entre 9 h et 11 h, à 5-10 cm de profondeur.
Réduire les risques de germination lente ou hétérogène
Thermomètre ou station météo
Profondeur de semis
4 à 5 cm
Assurer une levée rapide et homogène avant les adventices. Limiter les risques liés aux ravageurs et au climat.
Semoir de précision avec réglage adapté à la largeur des bineuses et contrôle de densité. Éventuellement, semoir polyvalent pour toutes les cultures
Densité de semis
80 000 à 90 000 grains/ha (maïs grain)  100 000 à 120 000 grains/ha (maïs fourrage)
Maximiser les rendements en garantissant une implantation régulière.
Semoir de précision avec réglage adapté à la largeur des bineuses et contrôle de densité. Éventuellement, semoir polyvalent pour toutes les cultures
Largeur du semis
Faciliter le binage mécanique.
Semoir de précision avec réglage adapté à la largeur des bineuses et contrôle de densité. Éventuellement, semoir polyvalent pour toutes les cultures
Largeur du semis
Faciliter le binage mécanique.
Semoir de précision avec réglage adapté à la largeur des bineuses et contrôle de densité. Éventuellement, semoir polyvalent pour toutes les cultures
Disposition des graines
13 cm entre chaque graine sur la rangée
Optimiser le développement racinaire. Limiter la concurrence intra-spécifique
Semoir de précision avec réglage adapté à la largeur des bineuses et contrôle de densité. Éventuellement, semoir polyvalent pour toutes les cultures

Étape 3 : Suivi de la culture de maïs

Calendrier des stades phénologiques du maïs

Aperçu des principaux stades phénologiques du maïs et stades BBCH associés

La fertilisation du maïs

Le maïs est une culture particulièrement exigeante en azote (N), en phosphore (P) et en potassium (K). Il faudra également prendre soin d’évaluer les besoins en zinc, en soufre et en manganèse.

L’apport en azote

Le maïs nécessite environ 2,2 kg d’azote par quintal produit (150 unités/ha en moyenne). La stratégie d’apport doit être basée sur la méthode des bilans pour évaluer la fourniture naturelle des sols et le coefficient d’utilisation par la plante. Si le total obtenu dépasse les 100 kg/N/ha d’apport en azote, le mieux sera de fractionner en 2 ou 3 fois en tenant compte des besoins croissants de la plante :

  • au semis : 40 à 50 kg/ha pour un démarrage rapide.
  • au stade 6-8 feuilles : le solde (stade 2-3 feuilles si votre sol est filtrant ou pauvre en matière organique)
  • en cas de sols à bon pouvoir tampon (15-20 % d’argile) : apport unique au printemps avant le semis

L’apport en phosphore

Le maïs est très sensible à la carence phosphorique. Elle se manifestera par une coloration violacée des feuilles. L’apport en phosphore (P) est donc largement recommandé, surtout qu’il présente l’avantage de procurer un effet starter pour une levée plus rapide de la plante. Les besoins sont estimés :

  • pour le maïs grain : environ 60 kg/ha
  • pour le maïs ensilage : environ 80 kg/ha

L’apport en potassium

Le potassium joue un rôle majeur dans la régulation des fonctions vitales de la plante, notamment la photosynthèse, la croissance et le transport des nutriments. Bien que le maïs soit moyennement exigeant en potasse, des apports sont indispensables dans les sols pauvres, notamment sableux et filtrants. Les besoins en potassium sont estimés à :

  • pour le maïs grain : 0 à 120 kg/ha pour un rendement de 10 t/ha.
  • pour le maïs ensilage : 0 à 200 kg/ha pour un rendement de 15 t MS/ha.

Les apports doivent être ajustés en fonction des analyses de sols et des précédents.

L’apport en soufre

Le soufre agit en synergie avec l’azote pour optimiser l’assimilation de ce dernier et la synthèse des protéines. Il est particulièrement nécessaire dans les sols sableux et filtrants, où les formes sulfates risquent d’être lessivées lors de fortes pluies hivernales.

L’apport de soufre au semis est recommandé, notamment après des automnes et hivers très pluvieux, pour compenser les pertes par lessivage. Un apport au printemps contribue à une meilleure absorption de l’azote et à de meilleurs rendements.

L’apport en zinc

Le zinc participe au développement racinaire, à la régulation de la croissance et à la synthèse des protéines et des glucides. Il est aussi un catalyseur enzymatique important pour la plante (protéines, glucides).

On observe souvent des carences en zinc, notamment entre les stades 2 et 8 feuilles, qui se manifestent par une réduction de la taille des plantes, un retard de floraison, une baisse de rendements et potentiellement, une plus faible résistance aux maladies.

Le maïs mobilise environ 600 g/ha de zinc, dont 190 g/ha sont exportés dans le grain et les tiges : prévoyez donc un apport de 500 à 600 g/ha pour corriger une carence modérée.

L’apport en manganèse

Le manganèse est un oligo-élément essentiel pour le maïs qui entre en jeu dans la photosynthèse, la formation de chlorophylle et l’activité enzymatique. Bien que présent dans de nombreux sols, il peut devenir indisponible pour la plante en raison de facteurs environnementaux ou agronomiques, notamment dans les sols meubles, les sols riches en matière organique (>4 %), les sols acides avec pH élevé (>6,5) ou les sols calcaires.

Un apport en manganèse de 285 à 690 g/ha devrait permettre de couvrir les besoins de la plante.

Le désherbage du maïs

Le maïs est une culture particulièrement sensible à la concurrence des adventices, et ce, jusqu’au stade 10 feuilles. Cela est notamment dû à la largeur de l’inter-rang qui laisse la place aux mauvaises herbes jusqu’à ce que les feuilles le couvrent entièrement.

Arvalis et les chambres d’agriculture recommandent d’intervenir le plus tôt possible par le biais d’un désherbage mécanique afin d’empêcher les adventices de développer des racines profondes. La largeur des inter-rangs se prête plutôt bien à cette technique. Plusieurs outils peuvent être utilisés :

  • herse étrille à l’aveugle : juste après le semis, avant la germination des graines, pour éliminer les premières pousses d’adventices ;
  • houe rotative ou herse étrille post-levée : efficace sur sols battants entre le stade 2 et 5 feuilles ;
  • binage : à partir du stade 2 feuilles, pour nettoyer les inter-rangs tout en favorisant la structure du sol. Mode de buttage à partir du stade 6-8 feuilles.

À cela, vous ajouterez une intervention de manière ciblée avec un désherbage chimique :

  • en pré-levée : application d’herbicide en plein pour éliminer les adventices dès le début du cycle ;
  • en post-levée précoce : cibler les jeunes adventices pendant les premiers stades de développement du maïs.

Arvalis propose d’ailleurs des approches mixtes en vue d’obtenir le meilleur des deux modalités :

  • Option 1 : passage de herse étrille avant la levée + désherbage chimique (pré-levée ou post-levée) + binages successifs si nécessaire ;
  • Option 2 : application localisée d’un herbicide en post-levée précoce avec une rampe adaptée + binage + rattrapage chimique éventuel.

L'irrigation du maïs

Contrairement à certaines idées reçues, le maïs n’est pas une plante particulièrement gourmande en eau. À titre de comparaison :

  • pour 1 kg de maïs grain : environ 454 litres d’eau nécessaires
  • pour 1 kg d’orge : 524 litres
  • pour 1 kg de pomme de terre : 590 litres
  • pour 1 kg de blé : 590 litres
  • pour 1 kg de soja : 900 litres
  • pour 1 kg de riz (pluvial) : 1 600 litres

Cependant, sa sensibilité au déficit hydrique pendant l’été le rend vulnérable dans les zones à pluviométrie insuffisante ou irrégulière. Les besoins hydriques les plus importants arrivent pendant les périodes les plus chaudes de l'année, entre le stade 8-10 feuilles et la floraison, voire jusqu’au remplissage des grains.

À noter que certaines variétés sont mieux adaptées aux conditions de stress hydrique en France. En optant par exemple pour une variété précoce, vous pourrez décaler les stades critiques à des périodes où la disponibilité en eau est plus élevée, ce qui aidera à réduire l’impact des sécheresses estivales.

Comment réussir sa stratégie d'irrigation ?

Vous êtes irrigants et vous voulez optimiser vos apports en eau ?
Découvrez dans ce guide toutes les informations pour mieux piloter votre irrigation !

Télécharger le guide
Design sans titre (20)-1

Outils de suivi du stress hydrique en maïs

Afin d’évaluer avec précision les besoins en eau de vos parcelles de maïs, votre programme d’irrigation devrait s’appuyer sur l’utilisation d’outils de suivi de stress hydrique. De cette manière, vous allez pouvoir optimiser vos apports, limiter les gaspillages et préserver la ressource en eau. Ce contrôle sur les besoins est à votre avantage, quand on sait qu’une irrigation de 100 mm peut générer un gain de 45 quintaux par hectare .

Parmi les outils les plus couramment utilisés, on trouve :

  • la sonde tensiométrique : mesure le potentiel hydrique matriciel pour évaluer la disponibilité en eau, particulièrement adaptée aux sols lourds ;
  • la sonde capacitive : évalue l’humidité des sols à différentes profondeurs grâce à un champ électrique, pour un suivi précis sur plusieurs niveaux ;
  • la station météo connectée : fournit des données climatiques comme les précipitations, la température et le vent pour ajuster les apports ;
  • le pyranomètre : calcule l’évapotranspiration en mesurant l’irradiance solaire ;
  • la caméra thermique : identifie les zones en stress hydrique en analysant les variations de température des plantes, souvent utilisée avec des drones.

Focus sur la sonde Météus d’ISAGRI

La sonde capacitive d’irrigation Météus se révèle particulièrement utile pour le maïs, culture sensible aux stress hydriques estivaux. En croisant les données météorologiques locales avec les mesures d’humidité du sol, elle permet une gestion de l’irrigation en temps réel. Grâce à sa connectivité, elle offre à chaque agriculteur une solution pratique pour anticiper les déficits et optimiser chaque apport.

Comment optimiser votre irrigation ?

Vous êtes irrigant et vous cherchez à raisonner vos apports en eau et réaliser des économies ? Découvrez la sonde capacitive Météus !

Voir la vidéo
Capture d’écran 2025-02-20 145206

Étape 4 : Protection du maïs : identification et traitement

Le maïs est une culture relativement épargnée par les attaques fongiques. En revanche, il existe de nombreux ravageurs qui vont cibler les graines, les racines ou même les épis, comme les taupins, la pyrale, les noctuelles ou encore les chrysomèles, sans oublier les corvidés.

La clé, c’est l’anticipation. Avec une rotation réfléchie, des résidus bien gérés et des leviers comme les trichogrammes ou l’utilisation de semences traitées, vous pouvez limiter les pertes tout en réduisant l’impact des interventions. Dans cette section, on passe en revue les menaces principales et les solutions adaptées à vos parcelles.

Ravageur ou maladie
Description des dégâts
Stade le plus critique
Méthodes de lutte
Pyrale (Ostrinia nubilalis)
Les larves creusent des galeries dans les tiges, les pédoncules et les épis. Elles favorisent les fusarioses, ce qui peut diminuer les rendements et la qualité du grain (mycotoxines).
Floraison et remplissage des grains
Biologique : Introduction de trichogrammes. Culturale : Broyage et enfouissement des cannes après récoltes. Chimique : Application de pyréthrinoïdes.
Taupin (Agriotes lineatus)
Affectionne les sols riches en matière organique. Les larves consomment principalement les racines du maïs, ainsi que les plantules et les grains. Le stade larvaire dure 6 ans.
Semis à 10-12 feuilles
Préventive : Traitement des semences avec des insecticides. Culturale : Rotation des cultures et gestion des résidus organiques, déchaumage. Éviter un précédent prairie.
Chrysomèle (Diabrotica virgifera virgifera)
Ravageur spécifique au maïs. Les larves endommagent les racines, ce qui affaiblit l’ancrage et augmente les risques de verse. Les adultes peuvent cibler le feuillage et la soie.
Développement racinaire
Biologique : Introduction de nématodes ou de mouches. Culturale : Mise en place de rotations pour interrompre le cycle biologique du coléoptère. Chimique : Traitements en semis ou végétation.
Noctuelle (Sesamia vuetaria)
Les chenilles détruisent les feuilles, les pieds et les épis, ce qui réduit les rendements et fragilise les plantes.
Fin mai à début septembre
Culturale : Broyage des résidus après récoltes. Chimique : Utilisation d’insecticides en végétation.
Pucerons (Sitobion avenae, Metopolophiumdirhodum et Rhopalosiphumpadi)
Les pucerons se nourrissent de la sève et transmettent des viroses comme la JNO (Jaunisse nanisante de l’orge).
Stades précoces
Biologique : Favoriser les auxiliaires comme les coccinelles. Chimique : Utilisation d’insecticides lorsque les seuils sont dépassés (10 à 20 pucerons par plante entre levée et stade 8-feuilles, plus de 200 pucerons par plante au-delà.)
Maladies fongiques (pythium, fusarium, charbon commun…)
Les champignons provoquent la pourriture des semences, des nécroses sur les racines et les plantules, ce qui affecte la photosynthèse.
Développement foliaire
Culturale : usage de semences traitées
Oiseaux (corbeaux, corneilles, choucas, sangliers…)
Les oiseaux, principalement les corbeaux et corneilles, consomment les graines et les jeunes plants.
Semis à 6 feuilles
Préventive : Grouper les semis pour diluer les attaques. Semer profondément et rappuyer la ligne. Régulation : Piégeage ou tir pour les nuisibles.

 

Étape 5 : Meilleur moment pour la récolte et stockage du maïs

La récolte et le stockage du maïs demandent une gestion précise pour tirer le meilleur parti de votre production, qu’elle soit destinée à l’alimentation animale, humaine ou industrielle. Selon la finalité – grain, fourrage, semences, biogaz, bioéthanol… – les stratégies diffèrent. Entre le choix du bon moment pour récolter et l’adoption de techniques adaptées de séchage ou de conservation, chaque étape doit être optimisée pour préserver à la fois la qualité et la valeur de votre récolte.

Quelle que soit la stratégie visée, vous devrez dans tous les cas utiliser une moissonneuse-batteuse parfaitement réglée pour éviter la perte des grains.

Récolte et stockage du maïs grain

Le moment optimal de la récolte du maïs grain est atteint à la maturité physiologique, lorsque le grain présente un point noir à sa base. Celui-ci indique la fin du remplissage en matière sèche et une humidité du grain d'environ 32 %. Mais si votre objectif est le marché de l’alimentation humaine, vous allez devoir patienter afin que les épis s’assèchent jusqu’à atteindre un taux d’humidité se situant entre 23 et 25 %.

Le taux de dessiccation dépend des conditions climatiques, notamment de la température et de l'humidité ambiante. En septembre, le maïs peut perdre entre 1 et 2 % d'humidité par semaine, tandis qu'en octobre, ce taux diminue à 0,5-0,75 % par jour. Ce temps d’attente permet de faire des économies sur le temps de séchage en silo. Cependant, attendre trop longtemps peut exposer la culture à des risques tels que la verse, la casse des épis ou des infections fongiques (fusariose).

Une fois récolté, le maïs doit être traité avec soin pour conserver ses qualités sanitaires :

  • En stockage temporaire : ne laissez pas le maïs humide (> 32 % d’humidité) en attente plus de 24 heures. Utilisez une ventilation à fort débit (70-80 m³/h/m³ de grain) pour limiter l’échauffement.
  • Pour un séchage en silo : le séchage doit être progressif pour éviter d’endommager les grains d’amidon et de protéines. Un séchage trop rapide ou à haute température peut réduire la valeur industrielle du maïs, notamment pour l’amidonnerie.
  • Il est aussi possible de le faire sécher à l’air libre, comme par exemple en silo-cage (cribs).

Récolte et stockage du maïs semence

La production de semences de maïs repose sur les plantes femelles. Ces dernières sont soigneusement castrées pour éviter toute autofécondation. La récolte est réalisée à l’aide d’équipements réglés spécifiquement pour ne récolter que les épis. Une fois récoltés, les épis sont triés sur table pour éliminer ceux présentant des défauts, comme des parasites ou une fécondation incomplète.

Dans l’attente d’être séchés, les épis sont ventilés pour éviter le développement de champignons. Le séchage est réalisé à basse température (environ 40°C) afin de ne pas altérer la faculté germinative des grains.

Après le séchage, les grains sont séparés des rafles lors de l’égrenage, puis calibrés à l’aide de cylindres pour former des lots homogènes qui faciliteront le futur semis. Les grains sont ensuite passés sur une table densimétrique qui permet d’éliminer ceux qui sont malades ou endommagés. Un traitement phytosanitaire est appliqué pour protéger les semences contre les parasites pendant leur germination et leur développement initial.

Le conditionnement des semences est la dernière étape avant leur commercialisation. Les grains sont ensachés en doses de 50 000 ou 80 000 graines par sac, prêtes à être utilisées par les agriculteurs.

Récolte et stockage du maïs ensilage épi

Le maïs ensilage épi est une stratégie de récolte destinée à densifier les rations des ruminants. Sa richesse en amidon (environ 58 % de la matière sèche en moyenne) et son apport modéré en fibres en font un bon concentré énergétique. Il permet également de valoriser les excédents de maïs fourrage ou maïs grain tout en optimisant les coûts logistiques sur des parcelles éloignées.

Le moment optimal pour récolter le maïs épi se situe lorsque la teneur en MS de l’épi atteint entre 50 et 60 %, soit une humidité des grains autour de 35 %. À ce stade, le rendement énergétique est maximisé et le fourrage conserve une bonne capacité de fermentation.

Ce stade est atteint environ 200 degrés-jours (base 6-30 °C) après que le maïs plante entière atteigne 32 % de MS. Selon les conditions climatiques, cela peut prendre de 15 jours en région chaude à plus d’un mois en climat froid. Toutefois, une récolte trop tardive augmente la proportion d’amidon vitreux, moins digeste, et cela diminue la teneur en sucres solubles nécessaires à une acidification efficace du silo.

Le processus nécessite l’utilisation d’un cueilleur adapté monté sur une ensileuse classique. La longueur de coupe doit être réduite au minimum (entre 3,5 et 7 mm) pour un hachage fin, et l’éclateur de grains doit être réglé avec un écartement serré (0,75 à 1,5 mm). Ces ajustements permettent d’éclater efficacement les grains, d’homogénéiser le mélange et d’éviter les particules grossières, qui gênent le tassage au silo et peuvent entraîner des refus à l’auge.

Le stockage du maïs épi ensilé peut être réalisé dans différents types de silos : couloirs, boudins ou balles enrubannées. La densité du maïs épi étant nettement plus élevée que celle du maïs plante entière, il faut donc veiller à avoir un tassement rigoureux pour éviter la porosité et limiter les pertes.

Récolte et stockage du maïs fourrage 🐮  

Pour le maïs destiné à l'ensilage, l'objectif est de récolter lorsque la plante entière atteint une teneur en matière sèche (MS) comprise entre 32 % et 35 %. À ce stade, le maïs offre le meilleur compromis entre rendement, valeur nutritive et aptitude à la conservation. En dehors de cette plage de MS, les risques sont :

  • En cas de récolte trop précoce (MS < 30 %) : la plante n'a pas atteint son plein potentiel de rendement, la teneur en amidon est insuffisante et le fourrage est trop humide, ce qui peut entraîner des écoulements de jus lors du stockage et compromettre la fermentation.
  • En cas de récolte trop tardive (MS > 35 %) : les tiges et les feuilles deviennent plus fibreuses. Cela rend le tassage au silo plus difficile et augmente le risque de fermentations indésirables. De plus, la digestibilité du fourrage diminue.

Pour déterminer le stade optimal de récolte, vous pouvez :

  • Observer les grains : environ trois semaines après la floraison femelle (apparition des soies), examinez les grains situés au milieu de l'épi. Lorsque ces grains présentent une répartition équilibrée entre les stades laiteux, pâteux et vitreux, la plante entière est généralement autour de 32 % à 35 % de MS.
  • Effectuer un suivi thermique : après la floraison, accumulez les degrés-jours (base 6-30 °C) pour estimer la progression vers la maturité. En moyenne, il faut entre 550 et 700 degrés-jours pour atteindre le stade optimal de récolte, soit environ 45 à 70 jours selon les conditions climatiques locales.

La longueur de la coupe (environ 10 à 20 mm selon la MS) permettra un bon tassement au silo tout en assurant une ration propice à la rumination. Les particules grossières (> 20 mm) doivent être évitées, car elles compliquent le tassement et entraînent des refus à l’auge. Un affûtage régulier des couteaux et un réglage précis des éclateurs de grains sont indispensables, surtout lorsque le maïs est à plus de 32 % de MS, car l’amidon vitreux doit être fractionné pour être bien digéré.

Le processus de stockage repose sur un tassement efficace et une bonne herméticité du silo. Le maïs fourrage récolté à 30 % de MS enferme environ 1 litre d’air par kilogramme de matière sèche, ce qui occasionne un démarrage rapide de la fermentation.

En revanche, un fourrage plus sec (35 % MS ou plus) contient davantage d’air (jusqu’à 4 litres par kg de MS), ce qui ralentit la fermentation et augmente les risques de moisissures et d’échauffement, notamment au front d’attaque. Pour minimiser ces problèmes, veillez à tasser le silo par couches de 20 cm maximum.

Récolte et stockage du maïs pour biogaz

Grâce à son excellent rendement en biomasse et son fort pouvoir méthanogène, le maïs peut aussi être destiné à la méthanisation pour la production de biogaz, en tant que CIVE (culture intermédiaire à vocation énergétique). Les récoltes doivent avoir lieu lorsque la plante entière atteint 30 à 35 % de matière sèche. À ce stade, le maïs offre le meilleur compromis entre volume de biomasse et concentration énergétique, tout en assurant une bonne fermentation au sein du méthaniseur.

Le choix de la variété de maïs sera déterminant pour optimiser la production de biogaz. Ce sera notamment le cas pour les semis tardifs ou dérobés, réalisés après des céréales ou des cultures industrielles. Il faut alors choisir des variétés ultra-précoces (indice inférieur à 200) capables d’atteindre la maturité avec seulement 1 200 à 1 300 degrés-jours (base 6°C). Le maïs récolté est généralement ensilé dans des silos couloirs avant d’être envoyé vers l’unité de méthanisation.

Récolte et stockage du maïs doux 🌽

Enfin, le maïs doux exige une toute autre organisation de production. La majorité de la production est destinée à la conserve (80 %), le reste étant surgelé.

Celui-ci est récolté à un stade immature, lorsque les grains sont tendres et juteux. Les grains doivent être bien développés mais toujours tendres, brillants et non ridés, avec une humidité d’environ 70 %. Le stade optimal se situe entre 20 et 25 jours après la pollinisation, lorsque les soies commencent à brunir et que les grains, en écrasant quelques-uns, libèrent un liquide légèrement laiteux.

Trop précoce, la récolte donne un maïs au taux de sucre insuffisant et une couleur inadéquate, tandis que trop tardive, les sucres se transforment en amidon, on observe un durcissement de la peau des grains et une réduction de leur qualité gustative.

La fraîcheur du produit est essentielle. Le cycle de production est conçu pour échelonner les récoltes de mi-juillet à mi-octobre et garantir un approvisionnement continu des usines. Moins de 6 heures s’écoulent entre les récoltes et la transformation (conditionnement en conserve ou surgélation), ceci afin de préserver les qualités organoleptiques du maïs.

Étape 6 : Analyse et optimisation de votre ITK maïs

S’il existe un itinéraire technique cultural global en maïs, il faut veiller à l’adapter aux réalités de votre exploitation (conditions climatiques, équipements…). Il vous sera donc nécessaire d’analyser ce qui fonctionne en cours de campagne, afin d’identifier les points d’amélioration pour optimiser vos résultats. Deux axes sont à suivre pour affiner votre ITK en vue d’améliorer vos rendements sans alourdir vos charges : l’agronomie et la technologie.

Comment améliorer le rendement en maïs avec l’agronomie ?

Pour maximiser les rendements, l’agronomie offre une multitude de leviers, allant de la préparation des sols à la coupe. Il ne s’agit pas seulement de produire davantage, mais aussi d’optimiser chaque étape pour des rendements durables, rentables et respectueux des ressources. Le tableau suivant résume toutes les bonnes pratiques, déjà évoquées dans ce guide, pour atteindre cet équilibre rendements – qualité – durabilité.

Aspect
Pratiques recommandées et améliorations
Travail du sol
Travaillez les sols pour réduire la compaction, favoriser l’infiltration de l’eau et améliorer l’aération. Intégrer des couverts végétaux pour enrichir la matière organique. S’assurer que le sol est bien ressuyé avant le semis, car un excès d’humidité compromet la levée.
Choix variétal
Sélectionner des variétés adaptées au climat, au type de sol et au potentiel de la parcelle. Privilégier des hybrides tolérants au stress hydrique et aux maladies pour des rendements stables.
Implantation et semis
Adapter la date pour semer en fonction de la concurrence adventice. Semer lorsque la température du sol atteint 10-15 °C.  Ajuster la densité de semis en fonction du potentiel de la parcelle et des risques de stress hydrique.  Favoriser une répartition homogène des plants pour capter la lumière.
Fertilisation
Assurer des apports suffisants en azote, en phosphore pour les racines et en potassium pour la croissance.  Corriger les carences en zinc, bore, magnésium et fer.
Protection de la culture
Ravageurs : surveiller les taupins, corbeaux, limaces… Adventices : désherber précocement avec des solutions racinaires efficaces, ou mécaniquement pour réduire l’IFT.
Gestion de l’eau
Prioriser l’irrigation autour de la floraison et du remplissage des grains.  Maintenir une bonne structure de sol pour maximiser l’infiltration d’eau. Adopter des techniques comme la micro-aspersion pour une gestion plus précise et des économies.

 

Quels outils pour améliorer votre ITK maïs ?

Il y a fort à parier que vous appliquez déjà la majeure partie des recommandations techniques et agronomiques sur votre exploitation, et que vous affinez déjà vos pratiques d’année en année. Pour identifier les points d’amélioration de votre ITK maïs, la prochaine étape est de s’appuyer sur des technologies vous permettant de collecter, de croiser et d’analyser des données, tant sur vos pratiques que sur l’environnement de vos cultures.

C’est le rôle des OAD, qui vont collecter un maximum de données partout où cela est possible, aux stades macro et micro, et retranscrire ces données sous une forme assimilable pour la prise de décision. Toutes les informations collectées et traitées sont aussi très utiles pour la traçabilité et l’édition de documents réglementaires (aides PAC, etc.). C’est un vrai gain de temps, et cela participe largement à la réduction de votre charge mentale.

Type de données
Exemples de données collectées
Outils et OAD disponibles
Outils ISAGRI
Sol
Type de sol, structure, pH, matière organique, nutriments disponibles, température et humidité du sol
Analyse de sol, capteurs d’humidité, sondes tensiométriques
Geofolia / Météus
Semis
Date et densité de semis, espacement entre rangs, qualité des semences, conditions au semis, variété
GPS, semoirs de précision, stations météo, carnets de plaine numérique, OAD choix variétal
Geofolia / Météus
Gestion des intrants
Fertilisation (quantité et fractionnement), irrigation (quantité et méthode), produits phytosanitaires (types, doses)
Outils de fertilisation de précision, sondes connectées, logiciels de gestion des intrants
Geofolia / Geofolia-EasyTrack / Météus
Climat
Pluviométrie, températures, heures d’ensoleillement, vitesse et direction du vent
Stations météo connectées physiques ou virtuelles, plateformes météo agricoles, drones ou satellites
Météus
Suivi des cultures
Levée, stades phénologiques, santé des plantes (ravageurs, maladies, carences), indice foliaire
Observations terrain, capteurs connectés, drones pour l'indice de surface foliaire
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Rendements et qualité
Rendement brut, teneur en MS, teneur en amidon, qualité des grains, pertes de rendement
Peseuses, analyseurs de grains, équipements embarqués, outils de gestion des rendements
Interventions culturales
Dates et modalités des interventions (labour, traitements), coûts des interventions
Carnets de plaine, outils de gestion des interventions, tableaux Excel personnalisés
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Données économiques
Coût des intrants, prix de vente, rentabilité par parcelle
Logiciels de gestion économique, plateformes de traçabilité
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Environnement
Érosion, bilan carbone, impact environnemental des pratiques
Cartes SIG, drones, outils de suivi des émissions
Rotation et historique des parcelles
Précédents, assolement, gestion des résidus de récolte
Historique des parcelles, outils de gestion assolement
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Interactions biologiques
Biodiversité (haies, auxiliaires), pollinisation
Observations biologiques manuelles, outils de suivi biodiversité, pièges connectés
Geofolia x Spotifarm
Outils et équipements
Efficacité des équipements, maintenance, technologies embarquées
Capteurs sur machines, applications de gestion agricole
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Météo
Suivi météo, épisodes extrêmes (sécheresse, gel, orages), indice de stress climatique
Stations météo connectée, outils de modélisation climatique
Météus
Post-récoltes et logistique
Temps entre récoltes et stockage, conditions de stockage, pertes post-récolte
Logiciels de gestion post-récolte, capteurs de stockage (température, humidité)
Geofolia / Geofolia-EasyTrack
Données économiques avancées
Coût des pratiques alternatives, investissements, rentabilité par parcelle
Tableurs financiers, outils d’analyse économique
ISAcompta
Données sociales et organisationnelles
Temps de travail, niveau de formation, collaborations
Logiciels de gestion des temps de travail, applications de formation en ligne
Geofolia / Geofolia-EasyTrack / ISApaye

 

L’optimisation d’un ITK ne s’arrête jamais. Chaque campagne est une opportunité pour affiner les pratiques, en se basant sur l’observation, l’expérimentation et l’analyse de données. Cette approche souple et flexible vous permettra de sécuriser vos rendements, d’optimiser vos coûts et de mieux anticiper les aléas de votre exploitation.

Article

Irrigation maïs, pommes de terre... : Quel besoin en eau pour assurer de bons rendements ?

Posté le 9 juillet 2024
Article

Maïs ensilage : les 5 étapes pour une ration de qualité

Posté le 22 octobre 2020