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Pourquoi et comment faciliter les échanges de traçabilité avec mes partenaires agricoles ?

Écrit par  Adélaïde GREHAN
Publié le 21 mars 2022
4 min. de lecture
Retour sur le centre de ressources

Au sein d’une exploitation, l’assolement tend à se diversifier, pour répondre aux attentes de plus en plus pointues de l’aval et des consommateurs. Davantage de cultures, c’est aussi des itinéraires techniques multiples, des filières de production variées et des clients différents avec, pour chaque production, un cahier des charges très précis à suivre. La collecte et la traçabilité des données sont au cœur du respect des contrats. Pour faciliter le partage de ces informations entre acteurs de la filière, des outils existent pour éviter les ressaisies.

SOMMAIRE : 

1- Pourquoi tracer ses pratiques agricoles sur un logiciel de traçabilité ?

2- Comment valoriser ses productions via les certifications et filières tracées ? 

3- Un conseil stratégique phyto à réaliser avant fin 2023

4- Comment partager efficacement ses données avec ses partenaires ? 

1- Pourquoi tracer ses pratiques agricoles sur un logiciel de traçabilité ?

Mettre en place, au sein de son exploitation, des pratiques vertueuses, respectueuses de l’environnement et de la qualité sanitaire de la récolte est une chose. Prouver que l’itinéraire technique a bel et bien été appliqué en est une autre.

Tout l’enjeu de la traçabilité est de créer un suivi du produit, du champ à la fourchette. Un doute sur un traitement phytosanitaire, sur la date de semis, un problème sanitaire dans l’un des silos de stockage ? L’historique de chaque lot collecté permettra de retrouver l’information, via les données enregistrées jour après jour par l’agriculteur.

Une traçabilité également de plus en plus sollicitée par le consommateur qui souhaite savoir ce qu’il a dans son assiette : d’où vient l’aliment, comment il a été produit.

tracer ses pratiques agricoles

 

2- Comment valoriser ses productions via les certifications et filières tracées ? 

Qu’elles soient bio, HVE, CRC, sans résidus de pesticides... les démarches filières se déploient. Si la contractualisation vise à assurer la rentabilité de la production aux agriculteurs, elle permet également de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et des industriels de l’aval, notamment en termes de respect de la biodiversité, de moindre recours aux intrants ou de préservation de la ressource en eau.

Lancé il y a 13 ans, le programme LU Harmony a, par exemple, pour objectif de produire des biscuits LU de façon plus durable. Comment ? En respectant une trentaine de bonnes pratiques agricoles : de la fertilisation à la protection des sols en passant par le semis de fleurs mellifères ou le choix de variétés de blé moins sensibles aux maladies.

Chaque année, des audits sont réalisés chez les différents acteurs de la filière pour contrôler que ces critères sont bien appliqués. Une traçabilité parfaite des pratiques constitue dès lors une étape clé pour aborder sereinement ces audits.

bonne traçabilité pour les audits de certification

 

3- Un conseil stratégique phyto à réaliser avant fin 2023

Si les agriculteurs se disent pour l’heure peu impactés par la séparation du conseil et de la vente des produits phytosanitaires, mise en place depuis le 1er janvier 2021 par leur coopérative ou leur négoce, cette nouvelle réglementation les concerne pourtant également. En effet, ils doivent désormais recourir à un conseil stratégique phytosanitaire, obligatoire, à raison de deux par période de cinq ans : le premier devra être réalisé avant la fin de l’année 2023.

Les chambres d’agriculture se sont d’ores et déjà positionnées pour prodiguer ce conseil. Mais le nombre d’opérateurs semble pour l’heure insuffisant pour répondre à l’ensemble des demandes. Les CER, les contrôles laitiers et les conseillers privés pourraient également occuper le marché.

L’objectif : dresser un bilan des pratiques en matière de protection phytosanitaire pour l’ensemble des cultures de l’exploitation et identifier les méthodes alternatives disponibles pour, à terme, réduire les quantités utilisées. Là encore, la traçabilité des pratiques s’affiche comme centrale dans le suivi de l’évolution des itinéraires techniques. Une preuve aussi de la dynamique engagée sur la ferme pour se conformer à cette nouvelle réglementation.

conseil stratégique phytosanitaires

 

4- Comment partager efficacement ses données avec ses partenaires ? 

Les agriculteurs impliqués dans des démarches de qualité, le plus souvent sous contrat, sont habitués à enregistrer leurs données via un logiciel de suivi parcellaire comme Geofolia. Dans le cadre de contrats, il est important que les partenaires de la filière disposent des mêmes informations. Aussi, pour assurer cette transmission, plusieurs solutions.

Première option : l’achat du logiciel en commun et les transferts se font dès lors en autonomie. Seul inconvénient : toutes les données sont partagées, même celles que vous souhaitez peut-être garder pour vous.

Pour rester plus discret, il existe des systèmes d’échange automatique de données, comme c’est le cas via la plateforme Geofolink de la société Isagri. Cet outil permet aux exploitants qui le souhaitent de transférer les informations liées aux parcelles, à la traçabilité... directement à leur technicien, leur client ou tout autre prestataire qui les accompagne, sans effort de ressaisie.

Obtenir plus d'infos sur geofolia

L’agriculteur choisit en quelques clics dans son logiciel de gestion de parcelles Geofolia les données qu’il souhaite échanger et donne son accord pour le partage. En quelques clics, le transfert est réalisé. Un gain de temps appréciable qui évite également toute erreur de transfert ou toute perte de fichier.

geofolink la plateforme d'échanges avec les partenaires

 

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