Comment se convertir en Bio? les 5 clés pour mon exploitation agricole
Sommaire
SOMMAIRE
1- Pourquoi convertir son exploitation agricole en BIO ?
2- Où s’informer avant sa conversion en agriculture biologique ?
3- Comment construire son projet de conversion Bio ?
Passer du conventionnel au bio implique de grands changements. Sa façon de travailler, son choix de rotation, ses investissements, ses revenus... tout est bouleversé.
Avant de se lancer, il est capital de prendre le temps de construire et de mûrir son projet, pour se poser les bonnes questions : quelles cultures ou quels ateliers mettre en place ? Pour quel débouché ? Quelle stratégie de commercialisation ? De quels matériels vais-je avoir besoin ? La partie économie est également capitale. Le montant des investissements à envisager doit être étudié afin d’estimer un revenu et une rentabilité précise de cette nouvelle activité.
4- Pourquoi réaliser des simulations pour convertir son exploitation en Bio ?
5- Comment anticiper la période de transition à la culture biologique ?
La conversion des terres et des troupeaux dure entre deux et trois ans selon les cultures en place. Durant cette période, l'agriculteur doit respecter le cahier des charges de l'AB mais ses produits ne bénéficieront pas du label et ne seront donc pas vendus comme tels. Cette phase débute quand le producteur se notifie auprès de l’Agence BIO et s’engage auprès d’un organisme certificateur (OC).
En parallèle de la demande de certification, l’agriculteur peut demander différentes aides :
- aides Pac à la conversion
- aides régionales
- crédit d’impôt bio
- offres de certaines banques...
6- Quelles étapes pour décrocher la certification AB ?
Une fois la période de transition passée et la certification AB décrochée, il est alors possible d’afficher la mention « produit issu de l’agriculture biologique » sur les spécialités commercialisées. Chaque année, l’agriculteur sera contrôlé, une ou plusieurs fois, de façon inopinée ou non, par un organisme certificateur. Ces contrôlent portent sur l’ensemble du système de production : interventions dans chaque parcelle, conduite des troupeaux, lieux de stockage, transformation, étiquetage, comptabilité... Autant de données dont la compilation et la consultation sont facilitées par l’utilisation d’un logiciel de gestion parcellaire.